Auteur/autrice : Wissem Jaubert

J11 | Moins de perturbation

À l’heure d’écrire ces lignes, la situation donne 4 matchs à jouer ce samedi 15 janvier 2022. Après une journée 10 amputée de 3 matchs sur 5, la lecture du championnat devient de plus en plus difficile, avec une équipe avec 2 matchs de retard et la moitié avec 1 match de retard.

Pour demain, le derby francilien entre Garges et Paris XIII n’aura pas lieu puisque le match a été reporté.

Côté match programmé, Villeneuve accueille Grenoble qui en profitera pour jouer son premier match de 2022. Villeneuve joue à domicile et aura l’avantage d’un match dans les jambes, alors que les Yeti’s n’ont pas joué de match depuis 1 mois. Angers accueille Caen avec l’envie de répéter le plan de match mis en place contre Rethel. Pour les Conquérants, il s’agit de jouer son premier match de l’année 2022 sans être rouillés et avec l’intention de confirmer sa 3e place au championnat. Anglet voit l’arrivée de Vierzon pour un match potentiellement piège.

Les Diables voient l’arrivée des Bombardiers pour le derby de la Champagne-Ardennes.

 

 

J10 | Soirée particulière pour une reprise…

Pour une reprise, ce fût une reprise… Sur les 5 matchs programmés, 2 ont été annulés en raison de cas Covid et un l’a été pour cause de fuite en raison de forte pluie. Bien loin du début d’année 2022 souhaitée.

À Angers, les Hawks ont tout donné et ont offert une prestation incroyable contre une équipe rethèloise légèrement diminuée. Le grand Patrik Sebek, entraîneur-joueur des Diables était sur le banc pour cette première de 2022. Avec les deux meilleurs pointeurs du championnat sur le terrain, la prestation défensive d’Angers reste incroyable. Elle a limitée la meilleure attaque du championnat à 3 buts. Une première depuis le début de la saison. Charly Hallard, entraîneur-joueur de cette formation angevine nous livre ses impressions:

Match intense, deux gardiens en feu de chaque côté. Rethel a tenu le palet, nous avons défendu fort avec agressivité et intensité sur chaque palet. C’est un super match, mais ça reste une défaite. La déception est à la hauteur de l’espoir qu’on s’est offert sur cette partie. A la fin c’est toujours rethel qui gagne ! — Charly Hallard

 

Villeneuve avait besoin de rebondir et c’est le cas avec une grosse victoire 9-3 contre des Prédateurs sans leur gardien numéro 1. Matheo Mahieu et Alexandre Naud réalisent un matchs à 3 points, alors que Louis Allo réalise son meilleur match de sa carrière avec 4 points. Loin devant, Karl Gabillet inscrit 6 points pour sa meilleure performance de la saison.

Retrouvez les réactions de Karl Gabillet et Jérémy Ferragu :

Nous avons été très heureux du résultat mais assez surpris sachant qu’il nous manquait nos deux étrangers. Nous avions rien à perdre aux vues des circonstances donc nous avons joué à fond. J’ai trouvé Vierzon en dessous de ce qu’ils sont capable de produire. D’où le résultat large je pense. Il nous fallait cette victoire pour bien commencer l’année. Nous en avions besoin psychologiquement. – Karl Gabillet

On commence avec 3 supériorités pour nous et on ne parvient pas à concrétiser. Dés le départ, on aurait pu se mettre à l’abri. On finit la première période avec un score de 4-2 qui n’est pas fou. On commet trop d’erreurs et en seconde période, on continue dans la même lancée et on prend des buts facilement évitable. – Jérémy Ferragu

 

Le classement du championnat est particulièrement bouleversé avec Grenoble qui compte déjà deux matchs de retard au compteur. Aucun changement majeur à part la montée en 4e place de Villeneuve. Rethel reste pour le moment invaincu et se dirige de plus en plus vers une saison parfaite. La dernière fois qu’elle avait réalisé tel fait, c’était en 2019 pour finalement perdre en finale contre Villeneuve.

 

Crédit photo: Guillaume Munin

Rentrée 2022 !

Après prêt d’un mois de pause pour la Ligue Elite, les équipes (presque toutes) reprendront le chemin des terrains avec pour objectif la dernière ligne droite de la saison !

Angers voit la venue des Diables de Rethel. Ces derniers sont encore la seule équipe à être encore invaincue. Sur le papier le match est clairement à la faveur des rethélois, mais qui sait…

Caen et Anglet se rencontrent pour la deuxième fois cette saison, et ce sera sans doute le des gros match de cette journée. Les deux équipes ne sont séparées que par 2 points. En prenant en compte la première partie de saison, Anglet part sur ce match avec un léger avantage.

Villeneuve se déplacera à l’Entrepose avec la ferme intention de commencer 2022 sur les chapeaux de roues et laisser les soucis de début de saison en 2021. Pour Vierzon, l’objectif est simple : gagner et potentiellement sécuriser cette 4e place au championnat. Au vu de la forme de l’équipe en fin de première partie c’est du domaine du possible.

Epernay se déplace à la capitale chez les Corsaires pour un duel des derniers. Les deux équipes font au mieux et ont quelques ressemblances. Elles ont toutes les deux été capable de montrer de beaux visages contre des équipes clairement au-dessus. PXIII n’est pas passé loin de gagner contre Grenoble, alors qu’Epernay a réussi à accrocher Caen. Rappelons que les deux équipes avaient fini ux tirs au but lors de la première journée. Avantage Epernay qui repart booster après sa victoire contre Angers !

Quel bruit ou son préférez-vous pendant un match ?

Il y a des sons qui marquent, et qu’on reconnaîtrait entre mille. Profitons de la pause des fêtes de fin d’année pour nous remémorer ce que nous entendons en match, et comprendre pourquoi ces sons nous sont si chers…

Le bruit du palet réceptionné dans la palette… Le son du mécanisme d’ouverture de la porte, ouverte brusquement pour faire le changement de ligne en match en quelques secondes… Le coup de sifflet de l’arbitre… Le bruit du scotch qui se déroule avant de l’appliquer autour des protections…

Le match de roller hockey est rempli de sons et de bruits bien spécifiques, qui créent l’ambiance du moment. L’ouïe joue un rôle particulièrement important lors d’un match de hockey. Les joueurs sont très attentifs aux sons du match.

Les actions sont tellement rapides que le joueur ne pourra pas tout voir. Il s’appuiera donc sur les sons et les bruits du match pour se repérer et réagir. Par exemple, un bruit d’entrechoc contre la balustrade juste derrière un joueur lui permettra d’évaluer la distance à laquelle est l’adversaire, et de comprendre que ses co-équipiers bataillent pour freiner la menace.

Également, le son des roues qui freinent brutalement sur le sol est l’indicateur d’une cassure brutale du rythme de jeu : le joueur repart dans l’autre sens, ou arrête sa course pour distancer l’adversaire et se donner de nouvelles options tactiques. Et bien sûr, les appels des coéquipiers permettent de localiser en temps réel les autres joueurs de la ligne, et de prévoir la prochaine passe.

Parmi ces sons et ces bruits, certains susciteront une émotion particulière, car ils représenteront quelque chose d’important pour le joueur. Nous avons demandé aux ambassadeurs de la Ligue Elite saison 21-22 de partager leur son ou bruit préféré lors d’un match de roller hockey. A vous de les découvrir !

 

Les sons de la victoire

De nombreux sons vont concrétiser la réussite d’une action.

Parmi eux, le son bien reconnaissable du palet percutant une des barres de la cage. Pour Louis Allo (les Fous du Bitume, Villeneuve-la-Garenne), pas de différence entre les barres : le bruit des palets sur les poteaux en prélude d’un but est son bruit de match préféré.

Pour Charly Hallard et Pauline Bernard des Hawks d’Angers, c’est le bruit net et profond du palet sur la barre du fond. Un bruit qui appuie le but. Pour Jeff Ladonne (Angers), c’est le « gling » des lucarnes équerres rentrantes. Un son d’une efficacité redoutable !

Côté Conquérants de Caen, Valentin Gonzalez reconnaît sans équivoque le bruit d’un one-timer bien claqué, et Théo Faucherand, le bruit de la barre transversale. En clair, les bruits qui mènent droit au but !

Pragmatique, Lukas Novak (les Diables, Rethel) assigne le son de la victoire au coup de sifflet de l’arbitre qui valide le but.

A Grenoble, c’est la sirène qui hurle le but marqué par son équipe qui fait vibrer Jolan Mogniat-Duclos (Yeti’s Grenoble). Son co-équipier Lambert Hamon, lui, attribue l’ultime son de la victoire aux cris et chants de célébration de son équipe après un but important.

Les sons qui rassurent

Les sons qui rassurent sont ceux qui nous rappellent qu’on est sur le terrain, en train de jouer, mobilisé pour l’équipe, concentré et impliqué.

Par exemple, les sons créés par le gardien de but qui tape sa cage avec sa crosse, et qui se fie à la tonalité (plus grave, plus aigüe) du son généré par le métal de la cette dernière pour vérifier qu’elle est bien en place.

C’est aussi le bruit du palet qui glisse sur le stimat comme le souligne Mathias Chaumet des Bombardiers d’Epernay ; celui du palet qui se dépose sur la palette pour le gardien Alexandre Clemente (Les Tigres, Garges) ou celui du palet qui marque la pleine réception d’une passe en claquant sur la palette pour Benoît Ladonne (Artzak, Anglet).

Ces sons rassurent en matérialisant le fait que « tout est sous contrôle ».

 

Les sons qui renforcent et donnent du courage

Lucas Discazaux (Artzak, Anglet) et Maxime Langlois (Les Tigres, Garges) s’accordent sur la puissance des réactions d’un public s’enflammant pour son équipe à chaque action décisive.

L’ambiance apportée par les supporters en match est galvanisante. C’est le cas pour Jérémy Ferragu, des Prédateurs de Vierzon.

Pour Charles Mercier et Lucas Mousset des Corsaires de Paris XIII, les encouragements des supporters sont essentiels. Les gardiennes Marion Rebuffet (Yeti’s Grenoble) et Léa Dablainville (Les Diables, Rethel) sont du même avis. Les bonnes ondes portées par les encouragements des supporters permettent de garder le cap et de se surpasser dans l’adversité.

Certains encouragements ont encore plus de force : pour Karl Gabillet (les Fous du Bitume, Villeneuve-la-Garenne), entendre les encouragements de sa femme et de son fils en match lui permet de déplacer des montagnes.

Et vous, quel bruit ou son préférez-vous pendant un match

Un bien beau 25 ans

Ce week-end, les Hawks d’Angers fêtaient leurs 25 ans d’histoire. Plus qu’un simple anniversaire, les angevins ont fait les choses en grand avec un Noël pour leur jeunesse, mais surtout un match des Légendes regroupant un nombre incroyable de joueurs passés et présents devant un public et une salle Debussy à guichet fermé. Plus qu’un simple anniversaire, c’était la communion d’un club faisant le lien entre passé, présent et futur.

« Initialement, les 25 ans étaient prévus l’année dernière, mais avec le COVID, c’était tombé à l’eau, nous raconte Sébastien Marpeau. Ce n’est pas un secret, que le club n’est pas passé loin de fermer les portes. Avec ces 25 ans, l’objectif était d’aller de l’avant et quand on s’est aperçu que c’était sanitairement jouable de réaliser cet événement cette année, on a vite trouvé la date de Noël comme une évidence. »

Initialement, l’idée était d’organiser un simple match de gala pour l’occasion. Quand Sébastien et son équipe ont commencé à regarder les joueurs qui ont marqué l’histoire du club, ils se sont vite rendu compte que le terme gala n’était pas forcément approprié.

« En regardant dans les archives, on a vu tellement de noms qui ont marqué notre sport. C’était une évidence pour nous de faire ce match de gala malgré la non-présence de Patrick Moreau, président historique du club. »

L’événement a regroupé 24 joueurs (sur 30 contactés) passés et présents, qui se sont fait plaisir et on fait plaisir au public venu nombreux. Encore président l’année dernière, Sébastien a suivi ce projet avec François Tessier, alors que Vincent Charbonneau, Geoffroy Tijou, William Richard et Kilian Hauray se sont occupés des line-ups. L’équipe derrière cet événement peut être fier ! Les Hawks, qui ont connu quelques années difficiles, remontent la pente et le Match des Légendes permet de continuer une dynamique lancée l’année dernière.

Renoué avec le passé

Les Hawks d’Angers, c’est une multitude de titres de champion de France dans toutes les catégories. Ce sont des joueurs qui ont marqué le sport, l’Equipe de France, qu’elles soient junior ou senior. Le roller hockey français est imprégné par le roller hockey angevin et aucun titre international français n’a été remporté sans un angevin dans l’équipe.

« Notre sport a 30 ans, on commence à avoir une belle histoire et on doit commencer à le montrer et à en être fier. On doit l’utiliser non pas en se disant que c’était mieux dans le passé, mais pour dire que le roller hockey, c’est ça. On veut pouvoir influencer positivement le présent et les nouvelles générations. »

Sébastien, au-delà de sa longue implication dans le sport depuis des années, reste aussi un enfant du club et a fait une priorité de réconcilier l’histoire glorieuse du club avec le présent.

« Quand j’ai pris la présidence, je me suis vite aperçu qu’il manquait des choses. Le club avait du mal avec son passé. On en était fier, mais sans vouloir l’afficher et je pense qu’il fallait qu’on le fasse pour faire rêver les petits Hawks. Dans le vestiaire, les maillots de Vincent Charbonneau, Benjamin Desroches (DD) et Geoffroy Tijou (Geof), étaient déjà retirés, mais il fallait qu’on le montre parce que ce sont des joueurs qui ont marqués le sport et qui le marque encore quand on parle de Geoffroy Tijou. Il a une carrière incroyable. »

L’idée était simple: montrer aux angevins mais aussi à tout joueur venant jouer à Debussy que les numéros 27, 15 et 6 font partie de l’histoire du club et du sport.

« Vincent Charbonneau était dans le projet, alors que DD et Geof n’étaient pas au courant, d’où leur surprise et leur émotion. Il fallait qu’on montre au gens que ce sont des légendes des Hawks, mais aussi des légendes du roller hockey et on le voit dans le projet album vignettes. C’était notre façon de les remercier pour tout ce qu’ils ont fait et pour l’inspiration qu’ils sont. »

Un beau cadeau de Noël pour les Hawks d’Angers.

« Ça nous a vraiment fait plaisir et le plus important, c’est que ça ait marché. On s’est rendu compte que pour beaucoup de joueurs, ils ne s’étaient pas vus depuis des années, nous dit Sébastien. On avait jamais eu tous ces Hawks regroupés au même endroit et au même moment, et il manquait ça. Malgré les fins de carrière ou les départs un peu difficiles (ce qui est la vie normale d’un club sportif), ça replace les Hawks au centre du roller hockey français. Angers fait partie de l’histoire du sport et a su se maintenir en Elite depuis maintenant 21 ans (seul Rethel et Grenoble peuvent dire la même chose, ndlr). »

Pour revoir le match

© crédit photo: Guillaume Munin

J8 | Du très beau et du moins bien

La journée 8 aura donné son lot de satisfaction et de déception pour certaines équipes

Rethel Villeneuve a donné une première mi-temps de haut-vol avec un seul but encaissé pour Villeneuve et une légère domination des Diables. Retour de seconde période, les rethélois venus en masse à la Salle Chausson assistent à une pluie de but dans un temps très court de 20 secondes à l’avantage de l’équipe domicile. Pour les Fous du Bitume, plus aucun but ne sera inscrit alors que Rethel ira chercher 3 buts pour confirmer une victoire, qui ne faisait aucun doute.

À Grenoble, les Yeti’s attendaient la venue des Prédateurs avec l’espoir de rebondir sur un début de saison décevant. Malgré un but très rapide de Jérémy Lapresa sur la première occasion du match, les grenoblois ont peiné contre le portier Jakub Machak et se sont fait piéger par une attaque menée par l’américain Kyle Novak servant avec brio Batiste Bouchut à deux reprises et en marquant par deux fois sur des petits jeux de passes avec Jan Voryal.

Après un début de saison prometteur, mais pour autant frustrant pour les Hawks, les angevins remportent enfin leur premier match. Cette victoire arrive contre PXIII qui est clairement une équipe à battre dans la course à la non-relégation. Angers ne se trompe pas de match et va chercher 3 points capitaux qui leur permettent de revenir à 1 point de Grenoble alors que les deux équipes rattraperont leur match de la J4 le 11 décembre.

En région parisienne, les gargeois n’ont pas trouvé de solution contre Damien Lafourcade et une équipe caennaise qui reste sur un petit nuage avec sa 4e victoire consécutive. C’est la 3 meilleure série à égalité avec Anglet et Rethel loin en tête. Les Conquérants ont joué leur match et ont respecté le plan de match de l’entraîneur Anthony Marie. Pour les Tigres, cette défaite souligne leur manque de réussite face aux équipes du haut de tableau. Avec une équipe qui reste en consolidation, la seconde partie de saison pourrait être plus intéressante pour les franciliens.

À Epernay, les Artzak se sont fait peur le temps d’une mi-temps. En effet après 25 minutes de jeu, c’était bien les Bombardiers qui menaient le match. Valentin Morizet, opportun en tout début de match inscrit le premier but au bout de 26 secondes de match, suivi d’un second de ses propres soins, puis d’un troisième de Nathan Garcia-Prieto. En seconde période, les Bombardiers s’écroulent en prenant 4 but en moins de 5 minutes, puis 2 autres quelques minutes plus tard. Après 50 minutes de match, c’est 10-5 pour Anglet.

 

Les résultats du week-end:

 

Au classement, les Conquérants passent à la 3e place laissant Villeneuve 4e. Vierzon garde sa 5e place mais se rapproche de Villeneuve au classement. Grenoble reste à une 7e place inquiétante mais voit Angers revenir à 1 point seulement.

Le point sur le classement:

PosÉquipePTSMJGFGADiff
1RETHEL511815645111
2ANGLET3718907218
3VIERZON3618988018
4VILLENEUVE3418796316
5CAEN3318776215
6GRENOBLE251876760
7GARGES22187881-3
8ANGERS18186386-23
9EPERNAY121859115-56
10PARIS 1321843139-96

 

Crédit photo: Black Ghost/Denis Leroy

Jakub Cik: Pour le moment, on prépare chaque match, l’un après l’autre.

Après 7 journées, les Artzak d’Anglet pointent à la seconde place du championnat à 3 unités de Rethel et à 4 de Villeneuve ; au bon souvenir du début de la précédente décennie et de la belle époque pour beaucoup. Cette seconde place, si elle fait plaisir pour les fans de roller hockey, elle est loin d’être le fruit du hasard. C’est le fruit d’un travail et d’une maturation presque arrivée à terme pour le collectif basque. Lors du retour en Elite lors de la saison 2018-2019, Anglet avait fini à la 7e place de la saison régulière et avait montré un beau visage, pour autant avait la fâcheuse tendance à craquer et à perdre ses matchs en seconde période. La saison suivante, malgré l’arrêt en raison de la pandémie mondiale, fût clairement une amélioration par rapport à la précédente ; signe de progrès tangible.

Cette saison, l’équipe menée par le tchèque Jakub Cik, montre une nette amélioration et semble avoir la chance de son côté. Mené offensivement par Ange Boitard, Jakub Cik et Benoît Ladonne, la force principale des Artzak est de pouvoir compter sur tous ses joueurs. Lucas Discazaux, Paul Albert, Ilan Farmer et Quentin Khalfi ont tous participé et comptent presque chacun 1 point par match. Une force que peu d’équipe ont cette saison.

Avec ce début de saison prometteur et rempli d’espoir pour les basques, on est allé poser quelques questions à l’entraîneur-joueur Jakub Cik.

 

1. Est-ce que tu es content de ton équipe?

Oui, je suis content de mon équipe. C’est une équipe qui a envie de travailler et marche dans le bon sens que ce soit sur le terrain ou en-dehors.

 

2. Qu’est-ce qui fait que ton équipe réussit mieux cette année que les années précédentes?

Je trouve que chaque année on progresse petit à petit. Malgré la coupure de presque deux ans avec le covid, les autres clubs ont connu pas mal de changements dans tous les clubs. Contrairement aux autres, on a eu peu de changements et on a gardé une certaine stabilité. On perd seulement 4 joueurs, qui ont pris la décision d’arrêter. On a su trouver de bons nouveaux éléments et qui se sont vite bien intégrés au groupe. L’objectif était d’avoir une équipe jeune avec la volonté de travailler aux entraînements et de progresser. Je pense qu’on a clairement trouvé la bonne alchimie, qui fait que notre équipe est homogène et à la fois dangereuse.

 

3. Comment vois-tu le reste de la saison et surtout votre opposition contre Rethel?

Pour le moment, on prépare chaque match, l’un après l’autre. On essaye d’aller le plus loin possible. La saison est encore très longue et on aimerait finir dans le top 4 pour avoir l’avantage aux playoffs. Les matchs contre Rethel sont toujours durs, même si tu mènes au score de plusieurs buts, ils ont la capacité de retourner la situation en très peu de temps. Leur équipe travaille dur et ça se voit sur leur résultat de cette année. On donnera tout pour les accrocher en espérant faire l’exploit chez nous, à la Salle Pignada pour le dernier match de la phase aller.

Karl Gabillet: début de saison en demi-teinte

Malgré une troisième place au championnat, Villeneuve accuse le coup d’un début de saison pas totalement maîtrisé. Avec 6 victoires sur 7, le FDB s’est retrouvé en grand difficulté dans 4 de ces victoires ; 3 se décident aux tirs de barrages et contre Garges le résultat final ne compte qu’1 but d’écart. Seul les matchs contre Vierzon et PXIII montrent une équipe capable de gagner, mais le jeu proposé sur le terrain n’est pas à la hauteur du leader d’équipe, Karl Gabillet. À 3 longueurs d’Anglet et avec Caen qui lui souffle dans le coup, le FDB n’est que l’ombre de l’équipe 2019.

Retour sur un début de saison compliqué avec le numéro 5 de l’équipe de France !

Comment expliquer ce début de saison?

Le début de saison est assez compliqué parce qu’on a subi pas mal de départ de joueurs. On les perds juste avant l’entame et il est difficile d’y palier quand tu l’apprends aussi tard. On se retrouve avec des défenseurs et attaquants en moins. Et à quelques semaines de la première journée, tu sais que tous les joueurs se sont engagés dans une équipe. Ça explique ce début de saison un peu poussif. Il faut qu’on travaille aux entraînements sérieusement et que tout le monde s’implique si on veut progresser.

 

Est-ce que c’est une crise passagère?

J’espère vraiment que c’est une crise passagère et qu’on va savoir faire face à cette difficulté pour avoir une équipe compétitive jusqu’à la fin de saison. Quand on voit le niveau général et que le championnat français a baissé de niveau, il y a quelque chose à jouer. On voit Grenoble qui est en remodelage. Caen qu’on voyait faire un peu mieux est finalement atteignable. Rethel n’a pas changé et est encore plus fort et ça se voit plus que jamais. Après faut être prêt pour les playoffs parce que c’est là que c’est important !

Crédit photo: Dateetsignature

J7 | Anglet confirme, Grenoble coule, Villeneuve se fait peur

Garges se déplaçait à Rethel pour un match qui paraissait dors et déjà à sens unique. Si les Tigres ont joué un match plus que correct, la réalité est qu’il est plus que difficile d’arrêter l’attaque rethéloise qu’il n’y parait. Les Diables inscrivent 12 buts et pour la 5e fois de la saison, passent le cap des 10 buts. 

Anglet était aussi en déplacement pour la seconde journée consécutive. Après Paris, c’est à Angers que les Angloyes faisaient arrêt. Sans prendre Angers de haut, les Artzak sont allés chercher une victoire d’équipe marqués par de nombreuses pénalités et supériorité numérique des deux côtés. Au classement, Anglet reste au contact de Rethel par deux petits points et tout le monde attend la confrontation entre les deux clubs historiques de la LIGUE ELITE. Le retour d’un grand classique pour le plus grand plaisir des fans aura lieu le 4 décembre à la Salle Pignada pour le compte de la Journée 9. 

Les caennais avaient rendez-vous avec Grenoble. Des Yeti’s au pays de la pluie et si Grenoble n’a pas pris la pluie, ils ont pour autant perdu. La seconde défaite consécutive et surtout la 4e de la saison. Le match aura été très tendu tout le long du match et se finit par un score très faible. On notera la performance de Timo Lefebvre qui prend une expérience inestimable en l’absence de Simon Demars (toujours blessé). Pour Caen, cette victoire confirme un début de saison très correct, qui les place à la 4e place du championnat. 

Epernay gratte un point à Villeneuve. Après Angers, c’est Epernay qui parvient à voler un point aux Fous du Bitume. Les joueurs de Silliès n’ont toujours pas trouvé la bonne recette pour répondre aux attentes misées sur ce nouveau groupe. Malgré un début de saison pas forcément au top, le FDB pointe toujours à la 3e place et commence à accuser un petit retard sur les eux premiers (Rethel et Anglet) et se voit rattraper par Caen. 

Epernay peut se féliciter d’un match parfaitement jouer et qui aurait pu se finir à leur avantage. En inscrivant ce point de consolation, ça leur permet de revenir à égalité avec Angers dans la course aux playoffs. Un petit point qui pourrait être crucial en fin de saison.

Vierzon se déplaçait en capitale pour jouer les Corsaires de Paris. Après une défaite compliquée à domicile face à Caen, les vierzonnais avaient besoin de se rassurer et c’est chose faite avec une victoire 7 à 3 contre des Corsaires qui peinent toujours à marquer plus de 3 buts par match. 

Les résultats du week-end:

Le point sur le classement:

PosÉquipePTSMJGFGADiff
1RETHEL511815645111
2ANGLET3718907218
3VIERZON3618988018
4VILLENEUVE3418796316
5CAEN3318776215
6GRENOBLE251876760
7GARGES22187881-3
8ANGERS18186386-23
9EPERNAY121859115-56
10PARIS 1321843139-96

 

 

© crédit photo: Date et Signature

J6 | Une journée remplie de surprise !

Quelle journée et que de scores non-habituels !

Les grenoblois accueillaient Rethel pour un premier match potentiellement piège pour Rethel. Rien n’y fait les Diables sont bel et bien sur une autre planète. Marion Mousseaux, toute jeune championne du monde, n’aura rien pu faire et encaisse 13 buts orchestrés par une attaque sans pareil actuellement dans la Ligue. Si la première période est à oublier pour Grenoble, la seconde voit un sursaut d’orgueil finalement sur un score beaucoup plus respectable de 5-5 entre les deux équipes.

Vierzon voyait l’arrivée de Caen avec une certaine envie. Un premier vrai test pour raccrocher le wagon de tête au championnat. Malheureusement, les Prédateurs sont complètement passés à côté de leur match et se sont fait dominer par des caennais qui réalisent leur meilleur match de la saison. Anglet en déplacement aussi a fait de même et écrase complètement les parisiens qui n’ont pas démérité pour autant. Les Artzak produisent à tous les étages, mais peuvent remercier Ange Boitard qui depuis le début de saison réalise sa meilleure production offensive. Le français a déjà inscrit 12 points le faisant pointer à la 6e place des meilleurs pointeurs de cette saison et 3e français.

Autre score complètement fou, Garges contre Epernay. On savait Garges légèrement au-dessus du collectif de Champagne, mais il faut dire qu’Epernay est passé à côté de son match. Les Bombardiers ont pourtant ouvert le score dès la 5e minute de match, mais se sont ensuite laissés emporter par 12 buts consécutifs par les Tigres. Maxime Langlois réalise le coup du chapeau et inscrit deux autres assistances pour porter son total en saison à 16 points.

Villeneuve s’en sort sur le fil du rasoir avec une victoire aux tirs au but contre les Hawks d’Angers. Les franciliens ont eu du mal et ont même concédé les deux premiers buts avant de répondre par 3 buts en seconde période. Une fois de plus, les angevins reprenaient le lead avant de concéder l’égalité en toute fin de match. Pour l’entraîneur-joueur Charly Hallard, le sentiment est très partagé.

Fierté et frustration. Quatrième match de suite qu’on perd d’un but, dont 3 en prolongation ou TAB. Match très engagé et propre, nous avons réalisé une superbe partie défensivement, engagés et solidaires. Déçu de ne pas tenir le score à la fin (encore), mais on prend un gros point à Villeneuve.

Au classement, Rethel survole le championnat alors qu’Anglet se sécurise en second du championnat. Avec les revers de Grenoble et de Vierzon, Garges se place à une 5e place à deux petits points de Caen.

Les résultats du week-end:

Le point sur le classement:

PosÉquipePTSMJGFGADiff
1RETHEL511815645111
2ANGLET3718907218
3VIERZON3618988018
4VILLENEUVE3418796316
5CAEN3318776215
6GRENOBLE251876760
7GARGES22187881-3
8ANGERS18186386-23
9EPERNAY121859115-56
10PARIS 1321843139-96

 

© crédit photo: Date et Signature