Rethel-Bordeaux
Après un match compliqué contre Paris, on attendait impatiemment de voir ce que Rethel proposerait face à une autre équipe qu’elle devance largement au classement. Malheureusement, après s’être bien battus en première période, les Lions s’inclinent en terre Rethéloise…
Malgré une bonne entame de match sur une réalisation de Thomas Paradis en avantage numérique favorable aux Bordelais, les Diables reprennent rapidement les rênes de ce début de rencontre en inscrivant deux buts coup sur coup par Loskot et Strycek. Le reste de la première période ne sera pas moins disputée, à la septième minute Julien Uriot marque le but de l’égalisation pour son équipe. Les Lions se permettent même de mener au score une seconde fois grâce à un but sur powerplay de Valentin Blanchet. Un dernier but de Kamil Skacel renvoie les deux équipes au vestiaire sur un score de parité, 3-3, une belle performance pour les joueurs de Romain Horrut. Malgré tout, la seconde période sera bien plus compliquée dans les rangs Bordelais ; Loskot qui avait déjà fait très mal au match aller, trouve le chemin des filets après moins d’une minute après la reprise, une seconde fois plus tard dans le match après que Sebek lui aussi ait célébré deux buts sur Mickael Gasnier. Malgré de nombreuses pénalités à l’encontre des Diables, Bordeaux sera blanchi en seconde période et s’incline sur le score de 7 à 3. Avec cette victoire, Rethel se détache du haut de tableau en prenant la suprématie devant Garges et Grenoble.
Score à la MT : Rethel 3-3 Bordeaux
Score Final : Rethel 7-3 Bordeaux
Buts rethelois : #78 Marek Loskot (5’18) assisté par #42 Patrik Sebek
#83 Pavel Strycek (5’57) assisté par #7 Ales Chamrad
#24 Kamil Skacel (23’17) assisté par #13 Jimi Lefranc
#78 Marek Loskot (25’58)
#42 Patrik Sebek (37’11)
#42 Patrik Sebek (45’08) assisté par #8 Andrew Cripps
#78 Marek Loskot (47’06) assisté par #42 Patrick Sebek
Buts bordelais: #91 Thomas Paradis (2’34) assisté par #17 Romain Horrut
#3 Julien Uriot (7’20) assisté par #11 Arthur Vandromme
#88 Valentin Blanchet (17’38) assisté par #91 Valentin Blanchet
Villeneuve-Amiens
On annonçait cette rencontre comme la plus intéressante de cette journée, tant elle était déterminante pour ces deux équipes du bas de tableau. C’était l’occasion pour Villeneuve d’égaliser avec son rival et d’éviter ainsi le risque d’une relégation directe en N1 pour la saison prochaine. Ça commençait mal pour les Fous qui accueillaient Amiens sur leur sol, un but de Renaud Crignier assisté par son frère donnait le premier avantage aux Écureuils. Le capitaine canadien des Fous égalisa dix minutes plus tard, on s’en arrêta là en première période, une égalité 1-1 qui entretient le suspens pour la seconde mi-temps. La deuxième partie de match sera à l’avantage de Villeneuve avec deux doublés d’Hugo Hornebeck et du tchèque Natan Vrablik. Le coup du chapeau de Renaud Crignier n’y fera rien, les Fous du bitume s’imposent chez eux devant leur public et réalisent un bon coup au classement. Il sera intéressant de suivre ces deux équipes lors de la 12ème journée, Villeneuve aura peut-être l’occasion de creuser l’écart entre la 9ème et la 10ème place en accueillant Epernay, tandis que les Écureuils feront face à Rethel.
Score à la MT : Villeneuve 1-1 Amiens
Score Final : Villeneuve 5-3 Amiens
Buts pour Villeneuve: #44 Frederick Corbeil (20’21) assisté par #76 Sean Coquema
#28 Hugo Hornebeck (26’00) assisté par #17 Alexis Janvier
#28 Hugo Hornebeck (46’10) assisté par #76 Sean Coquema
#9 Natan Vrablik (48’26)
#9 Natan Vrablik (48’33) assisté par #28 Hugo Hornebeck
Buts amiénois : #12 Renaud Crignier (10’09) assisté par #21 Clément Crignier
#12 Renaud Crignier (35’46) assisté par #21 Clément Crignier
#12 Renaud Crignier (47’24) assisté par #9 Arnaud Grossemy
Angers-Caen
Angers n’en finit pas… de finir ses matchs aux tirs au but. On a une fois de plus pu assister à une issue haletante lors d’un match extrêmement disputé entre les deux équipes. En première mi-temps, les Hawks et les Conquérents, se connaissant très bien, se disputent allègrement la possession du palet et la domination du match. De nombreuses pénalités font circuler l’avantage entre les deux équipes, Pierre-Yves Albert réalise en powerplay avant que Clément Belot concrétise lui aussi un bon jeu d’équipe en avantage numérique, inscrivant ainsi son second but de la rencontre. Deux buts angevins par Hallard et Ladonne achèvent cette première mi-temps en faveur des Hawks. Les unités de jeu en avantage numérique seront tout aussi décisives en seconde mi-temps, un jeu très accroché produit une cascade de pénalités. Pierre-Yves Albert inscrit ainsi son second but de la rencontre sur une pénalité contre Baptiste Bouchut. Le numéro 4 des Conquérants aura l’occasion de se rattraper de la même manière 2 minutes plus tard. Ce sera ensuite au tour de Clément Belot d’inscrire son troisième but de la rencontre en 4 contre 4 cette fois-ci, et à terme d’égaliser enfin ce match. Une ultime pénalité très dangereuse en prolongation ne connaîtra pas d’issue heureuse pour Caen, et c’est ainsi que les deux équipes n’ont eu d’autres choix que de s’affronter en tirs aux buts. On l’a dit plus tôt, Angers commence à avoir de l’expérience sur ces issues aux tirs au but, s’étant déjà imposé un match plus tôt contre Grenoble de cette manière. Ainsi, les deux tireurs des Hawks parviennent à déjouer Lafourcade, une fois sur un tir coup droit avec Desoppis et l’autre sur le revers avec Pettersson, tandis que Salley arrête les tentatives de ses anciens coéquipiers Rage et Bouchut.
Score à la MT : Angers 3-2 Caen
Score final : Angers 5-4 Caen
Buts angevins : #14 Pierre-Yves Albert (14’40) assisté par #3 Jonathan Ostre
#63 Jean-François Ladonne (22’05) assisté par #77 Morgan Marais
#17 Charly Halley (24’50) assisté par #63 Jean-François Ladonne
#14 Pierre-Yves Albert (43’12) assisté par #18 Bryan Sautereau
Buts caennais : #25 Clément Belot (8’20)
#25 Clément Belot (21’12) assisté par #15 Julien Couraud
#4 Baptiste Bouchut (44’52) assisté par #15 Julien Couraud
#25 Clément Belot (46’06) assisté par 15 Julien Couraud
Garges-ParisXIII
On avait l’œil sur Paris depuis quelque temps, après de bonnes réussites et un match contre Rethel qui a su attirer l’attention des fans de la ligue Elite, les Corsaires se rendaient dans le domaine voisin des Tigres de Garges pour livrer bataille à un adversaire du même calibre. Après 10 minutes de jeu, on se surprend à voir des Tigres moins percutant qu’à l’habitude, le collectif semble ne pas fonctionner comme à la normale. Tandis que Florian Barbé s’attelle à contrer les tirs gargeois, Maxime Heraut marque le premier but pour son équipe. Florian Sorres réalise rapidement en avantage numérique et permet à son équipe d’égaliser avant que Charlie Godano ne déjoue Brabec. Les deux formations rejoignent le vestiaire sur le score de 2-1 en faveur des Parisiens. En seconde mi-temps, seul Karl Gabillet trouve le chemin des filets pour l’égalisation. Après la fin du temps réglementaire et des prolongations, Tigres et Corsaires ne se départagent pas, c’est donc par les tirs au but que se dénouera la rencontre. À ce jeu, les Tigres ont l’avantage, Julien Thomas trompe Barbé, Maxime Langlois l’imite et célèbre allègrement sont but. Du côté parisien, ni Godano ni Kavaya ne sortiront vainqueur de leur duel avec le portier tchèque. À l’issue de ce match, Garges remporte la victoire, mais perd sa place de 1er, tandis que les Corsaires continuent de surprendre sans toutefois parvenir à s’imposer.
Score à la MT : Garges 1-2 PXIII
Score final : Garges 3-2 PXIII
Buts gargeois :
#69 Florent Sorres (16’40) assisté par #70 Maxime Langlois
#5 Karl Gabillet (27’12) assisté par #3 Julien Thomas
Buts Parisiens :
#90 Maxime Heraut (13’24) assisté par #19 Charlie Godano
#19 Charlie Godano (22’08)
Epernay-Grenoble
Une autre surprise de cette 11ème journée est le match qui opposait Grenoble à Epernay. En voyant la fiche du match aller, le fait qu’Epernay recevait, semblait être un faible argument en leur faveur, alors que les Bombardiers s’étaient inclinés 11-1 en Isère. Qui eut cru qu’il fallut aller jusqu’en prolongation pour trouver un vainqueur ? Les Yéti’s se déplaçaient avec un effectif plus réduit qu’à l’habitude, deux lignes sur lesquelles n’apparaissaient aucun de leurs joueurs étrangers, pas de Cadiz-Fox-Luscombe pour ce match. De leur côté, les joueurs d’Épernay étaient nombreux et revenaient d’une bonne performance contre Amiens. Le match débute et après un peu moins de deux minutes de jeu, Thomas Roge trouve Jirka Drobny pour le premier but de la rencontre. L’égalisation suit rapidement par la palette de Lapresa, Corey Hodge redonne un peu plus tard l’avantage à son équipe, un début de match sur les chapeaux de roue donc, 2-1 avec moins de 10 minutes de jeu.
La première mi-temps est prolifique en buts, Mogniat-Duclos inscrit un doublé et Louis Tran clos la période avec un but en avantage numérique, la pause se fait sur le score de 3-3. En seconde mi-temps, c’est Jakub Bernad qui retrouve en premier les filets de son ancien coéquipier Simon Demars. Les Yétis égalisent de nouveau grâce à Charles-Edouard Dammann, les deux équipes achèvent la deuxième mi-temps de la même façon que la première, à égalité.
Pour sa deuxième issue hors du temps réglementaire d’affilé, Grenoble devra attendre que son capitaine Jérémy Lapresa profite d’une faute à l’encontre de Drobny pour inscrire le but salvateur en powerplay. Les Yétis sauvent les meubles face à une équipe d’Epernay qui fait ses preuves et parvient à coller les Corsaires au classement pour la 6ème place.
Score à la MT : Epernay 3-3 Grenoble
Score final : Grenoble 5-4 Epernay
Buts d’Epernay :
#Jirka Drobny (1’38) assisté par #18 Thomas Roge
#12 Corey Hodge (8’31) assisté par #14 Jakub Bernad
#17 Louis Tran (21’55) assisté par #14 Jakub Bernad
#14 Jakub Bernad (34’18)
Buts grenoblois :
#27 Jérémy Lapresa (5’53) assisté par #19 Jolan Mogniat Duclos
#19 Jolan Mogniat Duclos (17’00) assisté par #30 Simon Demars
#19 Jolan Mogniat Duclos (18’27) assisté par #8 Lambert Hamon
#18 Charles Edouard Dammann (35’12) assisté par #14 Hugo Notturno
#27 Jérémy Lapresa (53’11) assisté par #8 Lambert Hamon
écrit par Adrian Glick