Auteur/autrice : Wissem Jaubert

© crédit photo: Black Ghost

J13 | Pour l’hommage !

Cette Journée 13, peut importe les résultats sportifs de chacune des équipes, aura un goût amer. En début de semaine, nous apprenions le décès de Didier Lefebvre, fondateur et président des Diables de Rethel. L’homme qui a professionnalisé le Roller Hockey s’est éteint, laissant un héritage sans commune mesure !

 

Rethel pour l’hommage contre Angers

Sur le papier, les deux équipes ne jouent plus dans la même catégorie depuis déjà quelque temps. Chez eux, les Hawks s’étaient inclinés sur le score de 11 à 3. Ils auront fort à faire à Rethel quand on sait à quel point les Diables sont performants à domicile. En plus de cela, les joueurs auront à coeur de réaliser une copie parfaite pour rendre hommage à l’homme qu’est Didier Lefebvre.

 

Caen fait face aux Bombardiers

Les Conquérants sont opposés ce week-end aux Bombardiers d’Epernay. Lors de la Journée 12, les caennais se sont imposés contre les Corsaires sans forcément dominer le match. De leur côté, Epernay sort d’une lourde défaite contre Grenoble, alors qu’ils avaient dans leur rang Jakub Bernad, et que les grenoblois étaient sans les américains.

Les Conquérants devront élever leur jeu et ne pas rentrer dans le piège de la facilité pour aller chercher un match largement à leur portée.

 

Grenoble contre Anglet à Voiron

Contexte particulier de ce match, puisqu’il se jouera sur le 50×25 de Voiron, théâtre des stages EDF. En effet, la Halle Clémenceau n’étant pas disponible pour le week-end, les Yéti’s accueilleront les Artzak d’Anglet au TSF de Voiron.

Les deux équipes s’affronteront pour la seconde fois en l’espace d’un mois. Lors de leur dernier match, pour le compte de la Coupe de France, les grenoblois sont allés chercher une victoire très compliqué contre Anglet. Une victoire sur le score de 3-1, avec 15 minutes, où les angloyes ont mené, avant que le match ne passe définitivement à l’avantage des Yeti’s dans les deux dernières minutes de la première période.

Anglet a prouvé dernièrement qu’elle avait tout ce qu’il fallait pour titiller les leaders. Une victoire contre Villeneuve, et une excellente résistance contre Grenoble et Rethel sont d’autant d’éléments, qui prouvent que les Artzak ne sont pas à prendre à la légère.

 

Derby francilien sur Paris !

Les Corsaires auront fort à faire contre les Tigres de Garges. Lors de la Journée 4, les parisiens avaient décroché en fin de match, contre des Tigres qui avaient su capitaliser sur les erreurs défensives parisiennes. Chez eux, les hommes de Guilhem Bruel ne veulent pas recommencer les mêmes erreurs et savent au fond qu’ils peuvent aller chercher une victoire clé contre leur voisin du nord parisien.

À Garges, on veut forcément gagner, mais force est de constater que la situation pour les Tigres est relativement coincée. À 6 points de retard d’Anglet et de Vierzon et avec 6 points d’avance sur les Bombardiers d’Epernay, ce n’est pas ce samedi que leur position au classement va drastiquement évoluer.

 

Villeneuve se veut sérieux

Les Fous du Bitume ont compris qu’il ne fallait pas prendre à la légère les Prédateurs. Vierzon a prouvé être une force du championnat cette année. Villeneuve s’était fait piéger à l’Entrepose, en prenant dès le premier shift un but, puis un second quelques minutes plus tard. L’audace et la fougue de la première saison avaient vu les Prédateurs menés 2 à 0 contre les champions de France en titre.

Cette fois-ci, on peut parier, que les hommes de Guillaume Silliès ne feront pas la même erreur et auront à coeur de mieux gérer les contre-attaques fulgurantes des frères Novak.

 

Récapitulatif des matchs de ce week-end:

 

© crédit photo: Black Ghost

Billetterie pour Carpentier 2020

Carpentier 2020 est à moins d’un mois et si vous souhaitez commander vos places c’est ici même ou bien sur le site officiel de la compétition: http://carpentier2020.ffroller.fr

Billetterie Carpentier 2020

 

Tarifs détaillés

WEB
(valable jusqu’au 13 mars 2020)

Samedi 11€
Dimanche 13€
Les Deux 15€

 

ÉVÉNEMENT
(valable à partir du 14 mars 2020)

Samedi 12€
Dimanche 14€
Les Deux 17€

 

Clubs Finalistes
(à partir de 35 personnes)

Merci de contacter le service : competitions@ffroller-skateboard.com

Dimanche 11€ par personne
Les Deux 13€ par personne

 

Pack 9 places
(valable jusqu’au 13 mars 2020)

Samedi 92€
Dimanche 108€
Les Deux 124€

 

Enfants (6 – 10 ans inclus)

WEB
Samedi Gratuit
Dimanche Gratuit
Les Deux Gratuit
EVENEMENT
Dimanche 2€
Les Deux 2€

 

Nathan Sigmund, Jolan Mogniat-Duclos et Marek Loskot étoiles de la J12

Villeneuve est allé chercher une victoire importante contre Angers ! Un match, où Sigmund a brillé de par sa capacité à jouer sur petit espace.

 

  • Nathan Sigmund: 7 points pour l’américain. C’est de loin son meilleur match offensif de la saison. Le numéro 14 a brillé autant par ses passes que par ses buts, notamment un incroyable revers pour son dernier du match.
  • Jolan Mogniat-Duclos: l’international français continue une excellente campagne. Le grenoblois vient dans les étoiles pour la seconde fois consécutive et la troisième fois de la saison.
  • Marek Loskot: le rethélois revient en force dans le top 3 avec un match incroyable, qui lui permet d’être en tête du classement des pointeurs à égalité avec ses deux compères, Martin Fiala et Jakub Novak.

 

Angers vs Villeneuve

  1. Nathan Sigmund
  2. Martin Fiala
  3. Louis Allo

Caen vs Paris XIII

  1. Ruben Assayag
  2. Baptiste Bouchut
  3. Charly Hallard

Grenoble vs Epernay

  1. Jolan Mogniat-Duclos
  2. Jérémy Lapresa
  3. Lambert Hamon

Anglet vs Rethel

  1. Marek Loskot
  2. Lukas Smid
  3. Benoît Ladonne

Garges vs Vierzon

  1. Jakub Novak
  2. Lukas Novak
  3. Jan Vyoral

J12 | Logique sportive respectée

Cette journée 12 aura vu la logique de classement se concrétiser sur les terrains ! Outre Anglet, qui a donné du mal à Rethel, aucune réelle surprise à souligner sur cette journée !

 

Grenoble domine Epernay

Ce fut presque sans soucis pour les Yéti’s, qui sont allés chercher une victoire taille patron contre les Bombardiers. D’entrée de jeu, Grenoble parvient à mettre le premier but grâce à Evan Richard qui marque sur un rebond de Joan Kerkhove à la 45e seconde du matcH. Au face-off suivant, c’est Jolan Mogniat-Duclos-Duclos qui marque en déviant un tir de Lambert Hamon. S’en suit un match presque sans suspense, malgré une réaction d’Epernay avec un but Jakub Bernad sur déviation. Le tchèque faisait son retour avec les Bombardiers pour son seulement troisième match de la saison et n’est pas parvenu à mettre en place son jeu.

Sur ce match, Hugo Rebuffet a fait jouer une kid’s line avec Lucas Lascoux, Maxime Caspani, Jules Caillat et Guillaume Ramaye Minien.

 

Anglet passe pas si loin que ça !

Anglet aurait pu faire la passe de deux… Les angloyes ont assuré contre les Rethel, mais doivent quand même s’incliner après 50 minutes de jeu. On notera toutefois qu’après 15 minutes, c’était bien Anglet qui menait 2 buts à 0. Malheureusement, le Artzak encaisse 4 buts dans l’espace très court de 4 minutes grâce à des réalisations de Tobia Vendrame, Enzo Clergé-Réa, Marek Loskot et Pavel Strycek. Après ce break par Rethel, le club parvient à revenir à un but en début de seconde période, mais ne trouvera plus la solution contre le portier rethélois Daniel Brabec.

 

Villeneuve sans soucis à Angers…

Les matchs passent et se ressemblent de plus en plus pour Angers. Malgré trois buts inscrits dont deux tard dans le match, les angevins encaissent 11 buts. Nathan Sigmund s’offre son match le plus complet de la saison avec un impressionnant 7 points. Côté jeunesse, Louis Allo (Equipe de France U19) s’offre son premier but et son premier doublé à la fois avec un magnifique Coast to Coast sur son second but.

 

À Garges, Vierzon remporte son second match contre les Tigres, alors que Caen gagne sans difficulté son match contre Paris XIII.

 

Les résultats du week-end:

Le point sur le classement:

PosÉquipePTSMJGFGADiff
1RETHEL40141243688
2VILLENEUVE3614893653
3GRENOBLE3514934944
4CAEN3214654916
5VIERZON191469672
6ANGLET19146063-3
7GARGES13145977-18
8EPERNAY10144591-46
9PARIS 136143094-64
10ANGERS01435107-72

 

© crédit photo: FDB

 

J12 | Ça peut faire mal !

Troisième break en deux mois fini ! Il est l’heure de reprendre les choses sérieuses et ça pourrait faire mal pour certaines équipes !

 

Angers accueille le champion en titre

Les angevins joueront à domicile ce week-end et contre les Fous du Bitume ! Le retour de leur joueur-entraîneur, Jeff Ladonne, face à Vierzon a fait du bien et a apporté un petit souffle de renouveau. Pourtant, contre Vierzon, rien n’y a fait et l’équipe ne parvient toujours pas à remporter un de ses matchs. Contre le FDB, les joueurs d’Angers auront fort à faire et l’objectif principal reste de « limiter la casse ».

 

Corsaires et Conquérants se rencontrent à Caen

Encore deux équipes avec des saisons diamétralement opposées. Paris n’a jusque là, remporté qu’un seul de ses matchs et contre Angers. Depuis l’équipe continue de toucher le fond avec une défaite record contre Rethel dernièrement. En plus de cela, les Corsaires restent dans cette spirale malheureuse avec la blessure de Hugo Vitou.

Pour Caen, seule la victoire compte. Les caennais sont enfin parvenus à revenir à hauteur d’une victoire de Grenoble avec une victoire en prolongation contre ces derniers. Aujourd’hui, la mission reste de jouer les troubles fêtes contre le Top 3 du classement général.

Les Conquérants ont tendance à se compliquer la tâche contre des équipes derrière au classement, mais devrait repartir de cette journée avec les 3 points.

 

Grenoble sans les ricains…

Grenoble affrontera les Bombardiers sans la force vive des deux américains. Les grenoblois ont eu récemment chaud. La défaite contre Caen, le match compliqué contre Anglet en Coupe de France, a remis les pendules à l’heure et l’équipe ne peut se permettre de se contenter de ses acquis.

Epernay se déplace sur ce match avec rien à perdre. Capable du pire comme du meilleur, elle aura à coeur de bien faire et de, pourquoi pas, glaner un match nul en prolongation pour un petit point. Si les Bombardiers préforment comme ils l’ont fait contre Rethel, on pourrait voir une petite surprise.

 

La revanche des Tigres?

Garges s’était fait humilier à Vierzon lors de leur première confrontation en Journée 3. L’heure de la revanche a enfin sonné. Les Tigres ont, cette saison, montré deux visages, capables du meilleur comme du pire. Cette fois-ci, ils auront à coeur de se laisser porter par leur public pour renverser la tendance et remporter un match, qui les porterait à égalité de points avec les Prédateurs.

 

Match de la semaine

Rethel se déplace à Anglet ! Les Artzak ont réussi à créer l’une des surprises de l’année avec une victoire contre les Fous du Bitume chez ces derniers. Les joueurs d’Anglet auront à coeur de faire aussi bien et d’accrocher ce match. Ils avaient prouvé à l’aller qu’ils étaient capables de faire jeu égal avec l’armada rethéloise.

 

Récapitulatif des matchs de ce week-end:

© World Inline Hockey

Marek Loskot, Jakub Novak et Karl Gabillet, étoiles du mois de Janvier

Marek Loskot, Jakub Novak et Karl gabillet sont les 3 étoiles du mois de Janvier.

Premier mois de l’année 2020,  il aura été marqué par seulement deux matchs tout comme en décembre entre la Coupe de France et le stage Equipe de France.

  • Marek Loskot est pour la première fois de la saison l’étoile du mois ! La rentrée 2020 aura été prolifique pour l’attaquant tchèque ! En deux matchs joués, il inscrit 12 points dont 10 contre Paris XIII ! Un début 2020, qui lui permet d’arriver en deuxième place des pointeurs de la Ligue Elite !
  • Jakub Novak le tchèque reste toujours aussi prolifique en attaque et continue d’avoir une première saison Elite en haut de tableau ! Malgré une défaite pour ses Prédateurs contre Anglet, Lukas démontre continuellement sa motivation sur les terrains. 7 buts et 2 assistances pour ces deux derniers matchs.
  • Karl Gabillet continue d’être l’un des français les plus prolifiques ! Devenu passeur hors-pair aux côtés d’un Martin Fiala, l’ancien capitaine de l’Equipe de France s’adjuge l’un de ses meilleurs mois de l’année avec 6 assistances, à additionner avec ses 2 buts.

 

© crédit photo: World Inline Hockey

 

Patrik Sebek, plus qu’un joueur…

Alors que l’Equipe de France était en stage, et que les autres membres de la Ligue Elite avaient le droit à un break, l’international tchèque, est parti de l’autre côté de l’hémisphère pour y effectuer un stage au Brésil.

En France, le nom de Patrik Sebek, rime avec Rethel et victoire. Quadruple champion de France de la Ligue Elite, double champion d’Europe, quintuple champion du monde (FIRS/World Skate) et 1 titre IIHF avec la République Tchèque, le natif de Boskovice, est devenu une figure du Roller Hockey mondial.

Arrivé en France en 2012 chez les Spiders de Rouen, il obtient l’année suivante l’opportunité de jouer pour les Diables de Rethel. S’en suit des années de réussites sportives.

À 36 ans, Patrik est aujourd’hui, un ambassadeur du sport, et partage sa passion aux plus nombreux, et ce peu importe le pays !

Pour l’occasion, Patrik a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.

 

Ligue Elite: Comment est venue cette opportunité de faire ce stage au Brésil?

Patrik Sebek: Xande Guilardi, le coach de Ris-Orangis et ancien international brésilien, m’a contacté un jour en me proposant cette idée de faire un stage là-bas. Ça s’est fait vite et bien, il n’y avait aucune raison d’hésiter.

Quelle est ton opinion sur un pays émergent comme le Brésil et ses infrastructures?

Au début, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je connais vaguement le Brésil, pour ce que j’ai pu en voir sur Youtube ou dans les informations avec les feux de forêt dernièrement. Je connaissais un peu aussi l’équipe brésilienne qui participe aux mondiaux.

Pour être honnête, ça était une incroyable surprise. Tout a été parfait. Nous avions à disposition deux terrains, avec des sols en très bon état, de la nourriture de qualité, des entraîneurs assistants qui parlaient tous anglais, et des joueurs en mesure de tout comprendre. Ça me permet de rencontrer des gens passionnés et qui travaillent énormément pour le développement du sport. Ils ont une vision future et des rêves pour ce sport, et ils font les choses à fond. Ça écoute, ça apprend, ça travaille très dur aux entrainements. Que ce soit joueurs ou entraîneurs, ce sont des gens généreux et très sympathiques. Juste une expérience incroyable.

 

 

On connaît tous les stages que tu conduis à Rethel avec l’aide de Ales, Kamil et autres, est-ce que tu participes régulièrement à des stages en dehors de la France?

J’en ai fait pas mal ces dernières années, notamment en Espagne avec le Sparta Camp, Aranda De Duerro et Castellon. Tout était parfait à mes yeux. Grâce a ces stages, j’ai la chance de rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux enfants et aussi de voir comment chacun travaille dans leur ville et pays respectif. J’essaie de leur inculquer ma vision du coaching, mais j’apprends aussi d’eux. Chaque pays me donne une opportunité de m’améliorer.

 

Comment te sens-tu à la fin d’un stage ?

Je me sens bien, surtout quand les gens à la fin viennent te voir pour te remercier. Tu sais que tu as fait un bon stage. Et je suis plus que satisfait de pouvoir en refaire.

 

D’un point de vue joueur, tu continues de marquer notre sport, que ce soit en France ou bien dans le monde. Les français comme les américains parlent de toi, comme étant l’un des meilleurs joueurs du monde… Comment tu réagis à ce genre de commentaires?

Ça fait plaisir d’entendre ça, mais je ne partages pas forcément le même sentiment à mon propos. Le Roller Hockey est un sport collectif et j’ai eu la chance d’être entouré par de grands joueurs. Sans eux, je n’aurai rien gagné… Il y a bien meilleur que moi. Tu veux savoir qui sont les meilleurs pour moi? Nathan Sigmund, Junior Cadiz, Travis Noe, Thomas Woods, Karl Gabillet, PJ Kavaya et bien d’autres… C’est en les regardant faire que ça me motive pour m’entraîner tous les jours.

 

Une fois ta carrière en glace finie, est-ce que tu as senti un potentiel en Roller Hockey?

Quand j’ai commencé le Roller Hockey, c’était juste pour le fun durant l’été. Je dois remercier Michal Simo, qui m’a donné ma chance. Quand je suis arrivé à Rouen en 2011, je n’avais aucune idée de ce que ça allait m’apporter. Aujourd’hui, je fais parti de l’un des meilleurs clubs d’Europe et c’est mon métier. J’ai la chance de pouvoir voyager, découvrir de nouveau pays et d’y faire des camps d’entraînements. C’est juste incroyable.

 

Tu as presque tout gagné, est-ce que tu as encore quelque chose à prouver ? Qu’est-ce qui te motive encore ?

Ma motivation principale, c’est le sentiment que tu ressens quand tu gagnes. Quand tu soulèves la coupe au-dessus de la tête et que tu partages ce moment avec tes coéquipiers, tes amis, c’est le meilleur des sentiments, alors essayons de le vivre encore et encore.

L’autre source de motivation est aussi de m’améliorer et de me rapprocher de ces joueurs que je considère comme étant les meilleurs !

 

Qu’est-ce que ça représente d’être un ambassadeur du sport et d’être arrivé aussi loin?

Je ne pense pas être un ambassadeur. J’ai juste la chance de faire partie de cette grande famille du Roller Hockey et j’essaie de faire de mon mieux. Je veux aller loin dans ce sport…

 

Cette année Rethel pointe à la première place du championnat et est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France. Nul doute que Rethel aura à coeur d’éviter le scénario catastrophe de la saison dernière, avec 2 finales perdues après une saison parfaite…

 

© Marco Guariglia

Val et Théo, une amitié en bleu, blanc, rouge…

À l’image de la génération 2014, championne du monde junior avec des Hugo Vitou, Clément Bélot, Simon Demars ou bien Alexandre Gaboriau, la génération championne du Monde 2017 prend tout doucement ses marques au sein de l’équipe de France senior. 

En 2018, Joan Kerkhove rejoignait les tricolores en Italie et finissait vice-champion du monde. L’an dernier en Espagne, c’était Enzo Renou qui faisait son premier mondial senior marquant à deux reprises sur les 6 matchs.

Cette année marque un changement important pour l’Equipe de France, qui voit le départ de 4 de ses joueurs et non pas des moindres. Les départs et les arrivées font partie de la vie d’un collectif France, mais cette année la donne change un peu.

Les Roller Games 2019, terminés à la troisième place pour l’Equipe de France, signaient la fin de carrière pour Renaud Crignier et Pierre-Yves Albert. Outre ces deux départs, Antoine Rage et Karl Gabillet (capitaine) ont eux, décidés de mettre en pause leur avenir avec les bleus. Une décision, mûrement réfléchie et qui impose à Geoffroy Tijou, sélectionneur, de composer avec de nouveaux joueurs. 

Les stages de préparation en vue du prochain mondial en Colombie, sont des moments parfaits pour évaluer les joueurs en plus du cours de leur saison. Et cette année, deux nouveaux visages ou presque, font leur apparition…

Théo Faucherand et Valentin Gonzalez. 

Au-delà de leur indéniable niveau de jeu, pour ceux qui ont arpenté les terrains à travers la France et qui les connaissent, leur amitié est sans nul doute exceptionnelle et rappelle deux autres joueurs français, connu sous le nom de Lambiche et Théo…

Malgré la distance actuelle entre Caen et Grenoble, les deux restent toujours aussi « connectés ». Si ce n’est pas au téléphone une fois par jour, c’est à travers les jeux vidéo que les deux se parlent autour d’une partie de Fortnite ou autre.

Ensemble depuis l’âge de 14 ans, la paire ne s’est jamais vraiment quittée et a fait des dégâts sur tous les terrains par lesquels ils sont passés.

Champion de la Coupe des Ligues 2015, champion d’Europe 2016, médaillé de bronze au Championnat d’Europe 2017, Champion du monde 2017, puis une carrière junior finit à la 4e place au Championnat du Monde 2018 à Roana,  Champion Juggernaut 2019 à State Wars, ensemble, ils ont tous connu et ont partagé leurs plus beaux titres à deux. 

 

Force est de constater, que leur aventure n’est sans doute pas encore finie, et il se pourrait que cette année ou dans un avenir bien proche, les deux puissent rendosser à nouveau ensemble le maillot de l’Equipe de France.

 

Première rencontre à Montchavin

Le duo magique s’est rencontré pour la première fois en benjamin sur un plateau demi-finale à Montchavin. À cette époque, Théo joue pour Varces, Valentin pour Nice-Montchavin. La confrontation voit les deux défenseurs s’affronter shift après shift. Théo, pas impressionné par le gabarit de Valentin à l’époque, se souvient surtout de son niveau de jeu. 

« À l’époque, il était petit et un peu gros et il avait les cheveux longs… à part jouer, je ne m’intéressais pas au sport et du coup je ne le connaissais pas du tout, et en demi-finale, il a mis un slap du milieu de terrain, un missile, qui a fini en mode transversale, sol et qui rentre… J’ai regardé mon père, j’étais choqué. »

Valentin se souvient de cette même demi-finale comme leur première rencontre. Malgré ne pas l’avoir « calculé », la seule chose qu’il retient, ce sont les deux grands de Varces, Baptiste Gagnard et Théo Faucherand, qui étaient trop fort et marquaient presque tous les buts.

Ennemies d’un jour, les deux deviennent coéquipiers pour la première fois en passant les premiers stages de la Ligue Rhône-Alpes en vue de la Coupe des Ligues Minimes. Une saison où Rhône-Alpes a survolé la compétition.

« On est devenu pote, quand on est arrivé dans l’équipe de Ligue. Cette année, on avait un vrai groupe (Lucas Lascoux, Louis Vittou). Ça a commencé avec les stages et on avait une équipe au-dessus de tout le monde, se souvient, Théo. On gagne en finale 9-1, c’était juste dingue. De là, on s’est tout de suite bien entendu avec Valentin, et on s’est suivi tout le long. On a fait les Interzones et les premiers stages EDF, et de cette équipe Rhône-Alpes, on est les seuls à être resté ensemble. »

Même son de cloche pour Valentin qui rajoute, « on ne s’est jamais quitté depuis la CDL. On a fait les championnats d’Europe U18 ensemble, les mondiaux ensembles, toujours dans la même chambre et sur la même ligne, et même là quand on parle de sénior, on espère être encore ensemble. On est passé par les mêmes étapes et on progresse tous les deux donc c’est super cool. »

 

 

© Marco Guariglia

Le point culminant de cette jeune carrière restera sans aucun doute Nanjing et les premiers Roller Games. À la fin d’un voyage à l’autre bout du monde, les deux sont devenus Champion du Monde Junior de Roller Hockey en disposant de l’Espagne.

« C’était la folie, on était tout le temps tous les deux, à manger et penser pareil, nous dit Valentin. » Un moment magique et une consécration, que Valentin se tatouera sur le bras.

Comme pour sa moitié, Théo pense tout de suite à la Chine comme étant l’un des meilleurs moments. « On était dans la même chambre, et tout le temps tous les deux, c’était juste fou. »

 

Un Parcours personnel différent…

Valentin à Caen

Si les deux ont connu une carrière EDF commune, riche en émotion et en titres, les deux se distinguent par une carrière en club différente. Suite à la saison 2015/2016, Valentin profite d’avoir de la famille sur Caen et fait le choix de rejoindre les Conquérants de Caen pour conjuguer roller hockey et études.

Un choix qui sera payant pour le jeune défenseur. Dès sa première année à Caen, le niçois intègre la N3 et l’Elite en entraînement et en parallèle, domine en Cadet et promet en Junior. Les Conquérants sont sacrés champions de France Junior Excellence en 2017, puis vont toucher la consécration avec le titre Junior Elite en 2018, battant en finale une certaine équipe de Grenoble (avec Théo Faucherand dans les rangs). Valentin fera partie intégrante de ces deux titres.

Son intégration en Elite se fait en 2017/2018. Lors de cette saison, Valentin jouera 6 matchs de N2, mais surtout, 9 matchs de Ligue Elite, 2 matchs de playoffs ainsi que 4 matchs de Coupe de France, dont la demie à Carpentier ! Une saison riche qui comme dit plus-haut se finira par un titre national Junior Elite.

C’est en 2018/2019, que Valentin va s’affirmer dans la Ligue Elite. Avec la blessure d’Antoine Rage lors des Playoffs 2018, Valentin gagne en temps de jeu et va en profiter pour apprendre et gagner en confiance. Sa première saison complète en Elite se finira par 12 points engrangés, 7 buts et 5 assistances. Un début prometteur pour le Niçois.

© Jeremy Cordier

Théo à Varces puis Grenoble

En Isère, Théo ne fera pas le choix de l’Elite tout de suite. Attaché à son club de formation et d’enfance, il restera à Varces deux saisons de plus en senior. En 2017, les Frelons échoueront en quart de finale. Une année, où il va faire forte impression en inscrivant 14 points en 13 matchs joués lors de cette saison. C’est en 2018, où la Fauche goûtera à son premier titre national depuis la Coupe des Ligues. Varces ira jusqu’au bout du championnat N2 pour remporter les honneurs contre Cholet. Une phase finale où Théo inscrira 4 points pour 3 buts et 1 assistance.

Malheureusement pour lui, l’épopée varçoise s’arrêtera là. L’équipe prendra la lourde décision de refuser la montée. Alors que Théo se faisait une joie d’évoluer en Nationale 1, il fait le choix de quitter son club pour rejoindre les Yeti’s Grenoble, l’équipe Elite de la région et surtout qu’il avait déjà rejoint en Junior la saison précédente.

2018/2019 signe sa première saison en Elite. Malgré un premier but dès son premier match, il ne retrouvera plus le chemin de la feuille de match. En phase d’apprentissage, Théo reçoit tout de même une convocation pour janvier 2019 au stage de préparation de l’Equipe de France. Malheureusement, le varçois subit une blessure au dos lors de la Journée 10 contre Rethel l’immobilisant pendant presque deux mois et le mettant forfait pour le stage.

© Philippe Durbet – Metro-sport

 

Une convocation presque inattendue…

Les deux frères d’amitié ont cette saison pris le pas dans la bonne direction et font maintenant totalement partie de leur groupe Elite respectif. Si l’Equipe de France, n’était qu’une pensée et un objectif lointain, leurs convocations arrivent comme de beaux cadeaux de Noël.

« Honnêtement, je ne m’y attendais pas… Déjà, l’année dernière, c’était dingue de recevoir la convocation, explique Théo. Même si ce n’est qu’un stage, je sais aussi que ça n’a rien d’officiel. Je reste choqué honnêtement. C’est une grande fierté. »

Réaliste et terre-à-terre, Théo sait qu’il lui reste encore beaucoup à apprendre. « Je me sens tellement loin de ce niveau-là… J’ai encore beaucoup de choses à apprendre et j’apprends tous les week-ends. J’espère que ça va continuer encore longtemps. Ce sont ces moments là qui me motivent. Les stages me motivent à me dépasser aux entraînements et aux matchs. Et puis là, y être avec Valentin, c’est le pompom sur la Garonne. »

De son côté, Valentin s’est préparé à cette éventualité et a tout donné pour.

« Cette année avec les départs, je savais qu’il y avait une possibilité et je me suis donné à fond pour y être. Cette préparation, j’y pensais déjà l’année dernière vis-à-vis de cette année. Je savais que je n’avais pas le niveau, mais j’ai travaillé pour y arriver. À Caen, on en parlait et les gars comme Théo (Fontanille) et Baptiste (Bouchut) m’ont fait travailler dans ce sens. Je suis super content, c’est le premier stage, mais je sais aussi que ça ne veut rien dire. Je dois faire mes preuves. »

Si Valentin est sous l’aile de Théo Fontanille et de Baptiste Bouchut, Théo a la chance d’observer Lambert Hamon et Jolan Mogniat-Duclos à tous les entraînements et en-dehors.

« Ils ne sont pas derrière moi, mais c’est une vraie source d’inspiration. Je les vois faire, ce sont de gros travailleurs et je m’inspire d’eux. »

 

Perfectionnistes

Valentin, dans sa troisième saison, assoit de plus en plus son jeu. Dominant et en confiance sur le terrain, il se permet de plus en plus d’initiatives offensives, qui des fois peuvent lui faire défaut.

« Je prends beaucoup de plaisir à jouer avec Julien (Couraud) en défense. C’est cool d’être avec lui. Cette saison, Anthony me fait vachement confiance donc ça aide beaucoup. Après, je sais très bien que je peux faire mieux. Pour autant, je ne suis pas déçu, mais je peux encore progresser. J’ai quelques phases, où je me vois trop fort ou comme le sauveur et je fais une bourde… Le point positif, c’est que je suis beaucoup plus serein que l’an dernier, notamment face à Rethel par exemple, confie Valentin. »

Théo lui voit le verre à moitié plein…

« Après une première année compliquée, je pensais que ça irait mieux… Je voulais vraiment montrer ce dont j’étais capable cette année. Malgré tout, je ne suis pas assez content de moi. Je ne suis pas au niveau que je veux pour pour l’équipe et pour moi. Je ne suis pas encore convaincu par ce que je produis. Je me donne à fond aux entraînements et à l’extérieur, mais je reste un peu déçu de moi… »

Pourtant, il se réjouit de l’ambiance du groupe qui fait du bien. « Niveau collectif, je suis vraiment content. On a passé un palier cette saison. Ça reste un peu particulier, parce que Rebuffet m’a fait jouer attaquant. J’avais pas mal d’à priori. J’ai eu un peu peur par rapport aux stages EDF justement. Je savais que déjà pour la défense, c’était compliqué, mais, en avant c’était mort. Finalement ça s’est bien passé. J’avais un peu de mal au début, mais le système de jeu qu’on a, nous fait bien tourner. »

Malgré le switch à l’avant, Faucherand sera évalué pour un poste d’arrière lors du stage de janvier 2020.

 

Le mot du sélectionneur

Comme dit plus haut, cette année Geoffroy Tijou, sélectionneur de l’Equipe de France, doit composer avec 4 départs. 2 à l’avant et 2 à l’arrière. Une situation assez rare, mais l’occasion pour Bernard Séguy et lui de voir ce que la génération championne du monde 2017 a dans le ventre, 3 ans après le titre. Si Enzo Renou et Joan Kerkhove ont déjà montré leurs atouts et ont chacun goûté à un mondial, certains de leurs coéquipiers champions du monde 2017 ne sont pas forcément très loin à l’image d’un Marius Godano, ou bien de Lucas Discazaux.

« Théo et Valentin font partie de la génération Championne du monde 2017 et dans la même dynamique que Joan et Enzo, ils vont pouvoir jouer un rôle au sein de ce groupe. On voit que cette génération commence à pointer le bout de son nez, 3 ans après le titre.« 

© Marco Guariglia

L’expérience au mondial est une chose, mais la maturité acquise depuis 3 ans dans leurs équipes respectives est l’un des aspects importants dans le processus d’évaluation du sélectionneur. « Ils ont côtoyé leurs équipes premières. Ils ont pris en maturité, en responsabilité de jeu et on voit qu’ils font partis des joueurs français sur qui l’EDF compte et va compter pour cette année et les prochaines années, se réjouit Geoffroy. »

Avec une bonne moitié de saison en Ligue Elite, Tijou a fait son choix et a décidé d’évaluer les deux pour potentiellement remplacer les départs d’Antoine rage et de Pierre-Yves Albert. Une phase d’analyse qui se poursuivra avec le reste de la saison puis les autres stages EDF.

Sans doute dû à une expérience du haut-niveau en décalé, Geoffroy estime que Théo est encore trop discret et doit s’affirmer dans son jeu, même s’il reste conscient que sa saison en demi-teinte est en partie dû à son changement de position au sein des Yeti’s.

« Théo fait une saison plus discrète, notamment dû à son placement en avant. Il a dû prendre ses marques. On l’a sélectionné à l’arrière parce que c’est là qu’on veut le voir s’exprimer en EDF. Avec l’absence des américains à Grenoble, il a basculé de nouveau en défense, nous explique le sélectionneur, avant de continuer, Il a des qualités physiques importantes, un bon coup de patins, un bon gabarit et il est solide dans les duels. Il est un peu plus discret dans le jeu que Valentin et il va devoir se montrer au sein de l’EDF. Il doit faire valoir ses qualités, parce qu’il est bourré de talent, mais il va devoir prendre confiance et prendre ses responsabilités. Ils rentrent dans le groupe France pour progresser. »

« Pour Valentin, il a fait un très bon début de cette saison. Il a saisi une place importante avec le départ d’Antoine. On voit que c’est un joueur important à Caen. Il sent le jeu offensivement, on sent qu’il est en confiance. Il est explosif sur ses premiers appuis. Défensivement, il doit parfois canaliser son énergie pour être présent en défense et être plus responsable sur ses gestes défensifs. »

Ce premier stage, qui verra aussi un retour en France pour Marius Godano, sera composé de 7 joueurs (Lucas Discazaux vient remplacer Hugo Vitou blessé, ndlr) de cette génération championne du monde 2017.

 

L’amitié entre Valentin et Théo n’est pas prête de se terminer et se conjuguera sans aucun doute en bleu, blanc et rouge…

 

© Marco Guariglia
© Marco Guariglia
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© Marco Guariglia/Roberta Strazzabosco – CERILH
© Frédéric Caspani - Yeti's Grenoble
© Frédéric Caspani – Yeti’s Grenoble

 

 

© Ludovic Macia

La Coupe de France continue pour 5 Elites

Les 1/8 de Finale avaient lieu ce week-end et pour la première fois de cette édition, des clubs élites se retrouvaient en confrontation direct. À ce jeu, ce sont Caen et Grenoble qui sont ressortis victorieux.

 

Grenoble en déplacement à Anglet a eu chaud, dans un match à score très faible. Après 50 minutes, les Yeti’s gagnent 3-1 avec des réalisations de Joan Kerkhove, et Lambert Hamon (X2).

En Île-de-France, Caen est allé chercher une nouvelle victoire contre Paris XIII cette saison sur le score de 5-2.

Avec les qualifications de Rethel, Villeneuve et Garges (avec difficulté contre Rouen), il ne reste plus que 5 équipes de la Ligue Elite présentes pour le prochain tour.

 

Les résultats

NORD

Saint Gratien  6 – 10 Reims

Paris XIII 2 – 5 Caen

Garges 5ap – 4 Rouen

Les Ulis 2 – 13 Rethel

 

SUD

Tarbes/Pau 1 – 15 Villeneuve

Saint Médard 5 – 1 Grand Lemps

Besançon 8  – 7 Bordeaux

Anglet 1 – 3 Grenoble

 

© crédit photo: Ludovic Macia

J11 – Les Etoiles

Avec une victoire surprise contre Villeneuve, Anglet glane tous les honneurs cette semaine et surtout porter par le quadruplé d’Ange Boitard !

  • Ange Boitard

    est de retour ! Absent du début de saison, le plus petit des Boitard commence sa saison très fort ! Buteur à son retour contre Vierzon, il s’offre son premier quadruplé en Ligue Elite et sur un terrain qu’il connaît bien.

  • Jakub Novak est la seconde étoile de ce week-end. Jakub a prouvé être le gros leader offensif de cette équipe. Régulièrement aux avants-postes avec son frère Lukas, le tchèque inscrit un nouveau coup du chapeau et permet aux Prédateurs de compter une victoire de plus, la cinquième de la saison.
  • Jolan Mogniat-Duclos est la troisième étoile. L’international français, souvent discret sur le terrain comme à l’extérieur, reste une menace offensive à chaque match. Avec 4 points, il permet aux siens de remporter un match pas aussi facile que ça contre Paris.

 

Vierzon vs Angers

  1. Jakub Novak
  2. Lukas Novak
  3. Alexandre Gaboriau

Paris XIII vs GRENOBLE

  1. Jolan Mogniat-Duclos
  2. Lambert Hamon
  3. Lucas Mousset

Garges vs Caen

  1. Gérôme Guérin
  2. Théo Fontanille
  3. Adam Pribyl

Epernay vs Rethel

  1. Ales Chamrad
  2. Marek Loskot
  3. Bastien Chaumet

Villeneuve vs Anglet

  1. Ange Boitard
  2. PJ Kavaya
  3. Guillaume Richard