© crédit photo L'Ardennais

Interview avec Léa Dablainville

Lors de la Journée 13, Léa Dablainville, gardienne seconde pour les Diables de Rethel, réalisait un exploit en remportant un match en Ligue Elite contre les Hawks d’Angers ! Pour la deuxième fois de l’histoire, une femme allait chercher une victoire ! La première, c’était Marion Mousseaux avec les Yéti’s Grenoble.

Retour avec elle sur cet événement !

 

 Comment tu t’es sentie lors de ce match ?

Contente, parce qu’on a gagné ce match malgré les conditions. Il fallait rester concentré sur le match suite aux hommages rendu à Didier, ce qui a ému toute l’équipe, mais on resté soudé.

 

Est-ce que tu savais avant le début du match que tu allais être le gardien partant?

Oui, je le savais, de plus on savait qu’il y allait avoir une cérémonie, ce qui a permis je pense à chacun de se préparer mentalement pour être aux mieux de ses capacités durant ce match.

 

Elite, stage Equipe de France, et ce premier match complet… avec un peu de recul, comment tu vois cette saison?

Cette saison, c’est une grande opportunité pour moi de progresser encore plus, j’essaie de comprendre et d’apprendre les moindre détails du jeu pour pouvoir devenir une meilleure version de moi-même. Mes coéquipiers m’aident beaucoup au quotidien et je leurs en suis entièrement reconnaissant. Pour autant, je garde la tête froide avec toujours l’ambition de devenir la meilleure possible.

 

Avec Marion Mousseaux, tu es la deuxième gardienne de l’histoire à faire un match complet et à le gagner, ça représente quelque chose pour toi?

Bien sûr, c’est toujours une satisfaction personnelle, quand j’ai commencé le hockey à Rethel j’allais voir tous les matchs élites. Le fait maintenant d’y être, c’est un rêve de gamin, qui se réalise. Mais cela ne se serait jamais réalisé si mon coach ne m’avait pas donné ma chance et je n’ai pas envie de les décevoir. C’est pour ça que j’essaie de repousser mes limites en permanence.

De plus, cela montre aux jeunes filles que rien est impossible…

 

À Rethel, tu es la fille du pays dans cette équipe… Qu’est-ce qui te vient à l’esprit avec son départ?

J’ai commencé le roller hockey à Rethel. Quand je suis arrivée au club, je devais avoir 4 ou 5 ans, je ne sais plus trop. Didier me connaissait depuis que j’étais toute petite, il m’a vu évoluer en jeunesse, intégrer les entraînements élites, intégrer le groupe France par le biais des stages et pour finir intégrer si je peux dire officiellement l’équipe élite. Forcément, son départ m’attriste énormément, il me soutenait que se soit sur le plan sportif ou scolaire et croyait en moi… Je me souviens d’un jour où j’ai participé à la journée de la femme à Rethel, il était avec moi et il a dit « on a une bonne espoir, puisque c’est un espoir rethèlois, c’est un espoir français et on espère la voir prochainement participer aux championnats d’Europe et championnats du monde avec l’équipe de France ». Cette phrase m’a marqué… Ce souvenir me pousse à aller de l’avant et de me battre pour chaque chose afin de le rendre fier. Maintenant, il faut qu’on soit tous soudé pour passer à travers cette mauvaise passade et rendre hommage à tout ce qu’il a construit.

 

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