Étiquette : mercato

Zack Pettersson fait son retour en France

Zack Pettersson fait son grand retour en France

Le plus français des suédois, Zack Pettersson, fait son retour en France après une saison pour le Molina Sport sur les Îles Canaries en LIGA Elite en Espagne.

Zack Pettersson était parti en Espagne après la saison 2018/2019. Une saison passée à Rethel, où il y avait marqué les esprits pour ses qualités de finisseur. Avec pas moins de 37 buts (2 de moins que Martin Fiala, ndlr) et 58 points, le suédois avait décroché le titre de meilleur pointeur de la saison régulière. « L’été dernier, je souhaitais rester à Rethel, mais l’offre de MolinaSport ainsi que la composition de l’équipe m’avait convaincu d’y aller, nous explique Zack. »

 

Une saison tonitruante en Espagne

En Espagne, Zack avait pris les reines de l’équipe en qualité d’entraîneur-joueur. Malgré la coupure en raison du COVID-19, MolinaSport a été déclaré champion de la LIGA Elite par la Fédération Espagnole de Roller Sports. En 15 journées jouées, le club des îles Canaries pointait en tête avec 2 points d’avance sur Valladolid. Pettersson finit la saison avec un impressionnant 45 points en seulement 15 matchs. Au moment de la coupure, il était assis sur une confortable première place au classement des pointeurs, 4 points devant l’américain Charles Baldwin. « L’objectif de saison était de remporter le titre et la Coupe d’Espagne. Je suis vraiment heureux de la saison qu’on a faite. Puisqu’on est parvenu à réussir les deux, et qu’on perdait quelques joueurs clés, c’était le moment de passer à autre chose, raconte Zack. »

Cette saison passée en Espagne, fut aussi particulière pour le suédois, puisque pour la première fois de sa carrière, il a pu jouer contre son grand frère, Filip Pettersson. Ce dernier évolue pour le Metropolitano de Bilbao depuis déjà 4 ans et en est à sa 5e saison en Espagne. « Je crois bien que c’est la première fois qu’on joue l’un contre l’autre, donc c’était plutôt cool. »

Les deux avaient eu l’occasion de jouer ensemble à Rouen lors de la saison 2013/2014. Si Zack était resté en France, son frère Filip avait lui pris la route de l’Espagne et du club de Castellon.

 

Une 7e saison en France

Arrivé en France en 2013, Zack a déjà connu pas moins de 5 équipes. Après Rouen, Caen, Epernay, Angers puis Rethel, le plus français des suédois, retourne à Rethel pour une deuxième saison !

« Je suis vraiment impatient de revenir en France. Rethel était le bon choix. Je pense que ça va vraiment être une saison cool, et j’espère qu’on va réussir à remporter un titre avec les gars, ajoute Pettersson. »

Ce sera sa 6e saison en Ligue Elite, et sa 7e en France. En 7 saisons dans l’hexagone, le suédois est parvenu à inscrire 217 points, dont 51 lors de sa seule saison en Nationale 1 pour le compte des Conquérants de Caen.

Les Diables de Rethel s’offre un allier de taille vers la saison de la reconquête. Sans titre depuis la Coupe d’Europe 2018, les Diables court après la douzième couronne, qui leur échappe depuis 2018. Avec le décès de Didier Lefebvre en février dernier, et l’arrêt de la saison en raison de la pandémie, tout le club rethèlois, aura à coeur de réussir cette saison.

Motivé à bloc, Zack espère enfin pouvoir remporter le titre ultime du Roller Hockey français.

 

Direction Ris-Orangis pour Alexandre Pamart !

Après le départ de Nathan Sigmund, Villeneuve enregistre son deuxième départ de l’intersaison.

Le francilien de 25 ans, prend la direction de Ris-Orangis, pensionnaire de la Nationale 1, après une dernière saison marquée par une blessure.

« Je me suis fait opérer il y a peu de temps, donc je vais revenir après de long mois d’arrêt et je me suis dit que aller jouer en N1 ce serait aussi sympa. »

Après 6 ans en Elite, Alexandre prend la route de la Nationale 1 pour la première fois de sa carrière sportive. Un challenge intéressant pour une saison de retour au jeu. En effet, Alexandre n’a pas joué depuis le 14 décembre 2019, lors de la défaite des FdBs contre Rethel.

 

Mais pourquoi Ris?

Ils m’ont fait une proposition qui me convenait. Après, ma petite sœur joue dans ce club, depuis déjà quelques années. Je connais du monde et je sais que l’ambiance y est bonne. Je vais retrouver des gars avec qui j’ai pu jouer en Elite, il y a quelques années et le projet de club me plaît bien tout simplement.

 

Les Phénix font une bonne opération avec un joueur capable de mettre du tempo, marquer et distribuer ! Avec un début de carrière au côté de Travis Noe et Pj Kavaya, en 2014, Pamart a eu la chance d’être régulièrement coaché par Guillaume Silliès.

En 119 matchs de carrière, saison régulière et playoffs confondus, Alexandre a inscrit un total de 63 points pour 45 buts. En 2016/2017, et 2017/2018, il enchaîne deux excellentes saisons avec une moyenne de presque 1 point par match, qui lui vaut d’être invité en stage Equipe de France par Geoffroy Tijou.

Son départ des Corsaires coïncide avec le retour de Villeneuve en Elite en 2017. Il y effectuera 3 saisons avec à la clé un titre de champion de France et la Coupe de France en 2019.

Je retiens vraiment les deux titres ! Ça a été une expérience incroyable avec beaucoup de positif. Une première saison compliquée avec un groupe jeune et peu expérimenté, et les deux dernières saisons juste incroyable. Que ce soit sur le terrain ou en dehors ça a été incroyable. D’avoir eu la chance de jouer avec les meilleurs de notre discipline, c’était un vrai régale ! J’ai beaucoup appris de ce groupe et je retiens que du positif. Je remercie Guillaume, qui m’a fait confiance et qui a été mon coach depuis ma première année en Elite jusqu’à aujourd’hui.

 

 

Charly Dammann quitte Grenoble

Charly quitte Grenoble après 3 ans

Après 4 saisons passées à Grenoble dont 3 consécutives, l’aubagnais, Charles-Edouard Dammann retourne à la maison. Avec la saison se finissant avec une fin abrupte et sans réelle conclusion sportive, Charly en a profité pour annoncer qu’il retournait dans son club d’origine d’Aubagne.

Plusieurs facteurs ont joué dans la balance. Je voulais me rapprocher de mon père. Si j’avais eu plus de temps de jeu, j’aurais fait venir mon père ici à Grenoble… J’ai envie de rester en Elite, mais là, je faisais plus de N2 que d’Elite.

Charly, était une partie intégrante du « projet » Yéti’s. Entraîneur du groupe U17, et du groupe U19, lors des 2 précédentes campagnes, certains de ses jeunes ont pris le pas sur lui. Cette année, Grenoble a fait monter de façon plus régulière, quelques jeunes comme Lucas Lascoux, Jules Caillat, Maxime Caspani, Guillaume Ramaye-Minien ou bien Tom Achard. Cette influx de jeunesse au sein du collectif isérois, fait de Charly, un dommage collatéral. Un dommage collatéral, dont il reste pour autant fier.

De les voir monter à ce niveau, j’en suis fier.

En 4 saisons avec Grenoble, Charly a joué un total de 67 matchs (saison régulière & playoffs) pour 17 points, 11 buts, 6 assistances et 40 minutes de pénalités.

 

Retour aux sources

Pour Charly, ce sera littéralement un retour aux sources. Il retourne dans son club de formation les Jokers d’Aubagne. La dernière fois qu’il avait joué pour les Jokers, remonte à la dernière saison d’Aubagne en Ligue Elite, c’est à dire 2016/2017. Malgré une saison sportivement compliqué pour l’équipe de PACA (relégation), Charly y avait effectué sa meilleure saison en Ligue Elite avec 15 points inscrits en 18 matchs (7 buts et 8 assistances).

Ça va être un plaisir de rejouer avec Aubagne. J’aurais pu aller jouer ailleurs en Elite, mais après avoir bien réfléchi, ça va être bien. C’est de la Nationale 1 avec de très bons jeunes qui arrivent. On va avoir une très belle équipe l’an prochain.

 

Charly en chiffres

Interview : Charles-Edouard Damman, retour aux Jokers

Formé chez les Jokers d’Aubagne avec qui il a partagé la montée en Elite, Charles-Edouard Damman vient de passer une saison sous le maillot des Yeti’s de Grenoble. Pour cette saison 2016-2017, il est de retour à Aubagne et retrouve ses équipiers de toujours. Une bonne nouvelle pour les Jokers qui se maintiennent en Elite d’année en année… mais ne parviennent pas encore à se faire une place en play-offs.

Charles Edouard Damman - Grenoble - photo Myriam Leprince

LigueElite : Après un an chez les Yeti’s, c’est le retour à Aubagne, dans ton club formateur : qu’est-ce qui t’a poussé à ce retour ?

« Ce fut un choix très compliqué de quitter Grenoble, parce que j’ai rencontré des personnes au top et j’aurais pu continuer à Grenoble et jouer en Elite ! Certaines décisions durant la saison avec Grenoble ont pesé dans la balance pour que je revienne à Aubagne. Même si j’en suis le responsable car je n’ai pas été mon niveau à certains moments dans la saison ce qui entraîna ces décisions, à Carpentier en grande partie.

Ensuite, certains joueurs d’Aubagne ont su trouver les mots pour que je revienne et que je fasse parti du défi qui nous attend cette saison. Mais mon choix ne s’est pas fait totalement en fonction du hockey, je vais reprendre les études et je préférais faire ma licence pro ici chez moi dans un cadre que je connais. Maintenant le choix est fait, l’installation est faite et place à la saison ! »

LigueElite : Cette année à Grenoble t’a donné des armes supplémentaires pour cette nouvelle saison ? Qu’est-ce que tu te sens en mesure d’apporter à Aubagne ?

« Oui, j’ai énormément progressé pendant mon année à Grenoble. J’ai pu voir ce qu’était le haut niveau de notre sport dans une structure comme celle des Yéti’s. Ne serait-ce que s’entraîner 3 fois par semaine avec des joueurs comme ceux présents à Grenoble : tu es obligé de progresser. Puis lors des matchs, tu progresses énormément à tous les niveaux. J’espère pouvoir me servir de cette expérience acquise durant toute la saison. J’ai gagné en maturité et je veux en faire profiter tous mes coéquipiers, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Je veux être encore plus un leader dans le groupe qu’avant mon départ mais aussi contribuer aux succès de l’équipe. »

Charles Edouard Damman - photo Myriam Leprince

LigueElite : D’année en année, Aubagne prend doucement mais sûrement sa place en Elite. Comment tu vois cette saison à venir ?

« Pour moi cette saison va être la plus difficile depuis que nous sommes en Elite. En effet le niveau cette saison sera plus homogène mis à part une ou deux équipes qui domineront ; les deux promus (Bordeaux et Caen) auront directement le niveau de l’Elite vu leur recrutement. Ensuite, beaucoup d’équipes ont connu de grosses pertes, ce qui va rendre le championnat plus serré.

Il faudra être prêt pour chaque match car je suis persuadé qu’on est capables de réaliser des grosses performances tout au long de la saison. Chaque année nos objectifs sont différents et c’est ça qui est motivant ! »

LigueElite : Quels sont selon toi les atouts des Jokers ?

« Pour moi, Aubagne n’est pas jugé à sa juste valeur. Son premier atout est dans la cage, avec Gilles Gontero qui fait partie des meilleurs gardiens du championnat ! On a un groupe de qualité avec de très bonnes individualités mais qui savent se mettre au service d’un collectif qui se connaît par cœur. Nos conditions d’entraînement ne sont pas dignes d’une équipe Elite mais c’est ce qui fait notre force , on est tous dans le même bateau ! Notre cohésion est une de nos plus grandes forces, on lâchera rien jusqu’au bout et la « Grinta » comme on dit chez nous sera toujours là et on sera prêts pour cette saison Elite j’en suis certain ! RHA … Revenguaaaa ! »

> Toutes les infos mercato 2016-2017

Roman De Preval - Rethel Amiens playoffs - Photo Denis BlackGhost

Roman de Préval : « il faut assurer le côté pro »

D’abord annoncé présent à Amiens pour la prochaine saison, le gardien des Ecureuils a surpris joueurs et supporters en annonçant son départ. Une « opportunité professionnelle » inattendue, à laquelle il a fallu répondre rapidement : Roman de Préval quitte donc Amiens, et met sa carrière sportive entre parenthèses, quelques semaines après avoir remporté la médaille de bronze avec l’Equipe de France en Italie.

« Il faut assurer le côté pro »

LigueElite : l’annonce de ton départ d’Amiens est arrivée par surprise, quelles en sont les raisons ?

Roman de Préval : « Si l’annonce a été si brutale, c’est que j’étais le dernier candidat à postuler, et qu’une réponse rapide était demandée. Je n’ai eu que quelques jours entre le moment où ce n’était qu’une piste, et le moment où ça s’est transformé en réel projet.

L’opportunité professionnelle qui m’est proposée est difficile à refuser. C’est un super accélérateur et offre un projet stable et sécurisant.

Je suis à un moment de ma vie où pour construire des projets perso il faut assurer le côté pro. »

Roman de Preval - Amiens - photo Myriam Leprince

« La demi-mesure ne me ressemble pas »

Quels sont tes projets sportifs pour la saison à venir, est-ce que tu penses devoir laisser le roller hockey de côté ?

« Le fait d’avoir eu un timing serré pour prendre la décision a permis de trancher dans le vif… de fixer les priorités… Le roller hockey est une partie tellement importante de ma vie, c’est difficile d’y renoncer, mais ce n’est pas le hockey qui me fera vivre et je ne voulais pas louper le coche et le regretter dans quelques années…

Le poste se situe à côté de Metz, où il n’y a pas de clubs qui évolue en Elite ou en Nationale 1 dans les alentours à ma connaissance. De plus je vais devoir travailler certains samedis, donc difficile de se rendre dispo sur toute une saison.
C’est vraiment difficile de tirer un trait sur le sport qu’on pratique depuis toujours, mais je ne voulais pas faire de fausses promesses à Renaud avec un hypothétique aménagement et puis les planter au final. Et je n’imagine pas faire une « saison à la carte ». La demi-mesure ne me ressemble pas, et ce n’est pas correct pour le futur gardien des Ecureuils. »

Tu as passé quelques saisons à Amiens, quel bilan fais-tu de ces années avec les Ecureuils ?

« Sur le plan sportif, je ne garde que du positif. Le groupe était en reconstruction, et n’a cessé de progresser au fil des années. Jusqu’à « presque créer la surprise » cette année en demi. Amiens a souvent été sous estimé ou réduit à des raccourcis un peu faciles (les Crignier, de Preval, la Veillère…). Le groupe et ceux qui le composent valent mieux que ça. Au delà de ça j’y ai trouvé ce que je cherche dans une équipe : de la cohésion, de l’ambiance, du travail, de la compétition.

Pour le côté plus léger… Un peu dégoûté de partir alors que le Stilmat arrive ! »

Amiens, « un beau défi à relever »

Remplacer Roman De Préval dans la cage d’Amiens, cela va être un sacré défi… quel est le message que tu pourrais laisser à ton (ou tes) remplaçants ?

« Il n’y a pas de message à faire passer particulièrement. Le prochain ne fera pas du de Preval, comme je n’ai pas fait du Dumeige, du Lefranc ou du Boulidard. Chacun amène son style, son expérience, sa valeur ajoutée. Il n’y a pas de pression à prendre ma place. C’est la meilleure façon de se planter ! En plus je fais confiance au groupe pour travailler et mettre le futur gardien dans les meilleurs conditions sur et en dehors du terrain.

Mais évidemment je lui souhaite toute la réussite possible. C’est un beau défi à relever, au sein d’une équipe de caractère. »

Et un petit mot pour tes coéquipiers ?

« Évidemment je voudrais remercier tous mes coéquipiers pour les moments passés avec eux. Pour la petite larme et la séquence émotion on attendra le pot de départ ! Lol »

Roman De Preval - France Suisse - photo FF Roller Sports

« J’étais dans des conditions optimales »

Un petit mot sur le Mondial… Tu as été privé de ton binôme Jérôme Salley, avant que Simon Demars ne vous rejoigne. Comment tu as géré ce changement de dernière minute ?

« Ça a été perturbant, puisqu’avec Jérôme on est très proches. Donc voir son pote partir à l’hosto avant le début du mondial ça fait chier!

D’un point de vue sportif, on sortait d’un mondial en vrais binômes, à se partager les matchs et s’offrir le match suivant. C’était incroyable ! Et là je me retrouve avec les clés de la maison tout seul.

J’ai dû gérer différemment notamment sur la récupération où j’ai été très assidu. Mais physiquement j’étais prêt. Et mentalement j’ai essayé d’être constant et faire les gros arrêts quand il faut.

J’en profite pour en placer une pour mes coéquipiers gardiens : Simon qui a parfaitement joué un rôle pas facile. Et Jérôme qui a les mots justes et le soutien infaillible. Merci à eux et à l’équipe et le staff, j’étais dans des conditions optimales. »

Quel bilan ferais-tu de ce Mondial, où vous avez fini sur une belle victoire contre les Etats-Unis avec une médaille de bronze ?

« Il y a toujours un peu de frustration de ne pas passer loin… De perdre encore contre les Tchèques… avec ce scénario… Mais avec le recul, l’équipe a joué de façon incroyable. On finit sur une victoire (moins amère que la défaite de l’année dernière) et avec au final une seule défaite.

Cette médaille n’est pas volée. Il n’y a que les Tchèques qui ont pu nous arrêter. Le reste ne souffre d’aucune contestation. La France est de nouveau dans le top mondial et n’est vraiment pas loin d’être au sommet. »

Zack Pettersson - Epernay

Zack Petersson, Epernay : « la Ligue à son meilleur niveau »

C’est l’une des recrues du mercato côté Epernay. Le jeune international suédois Zack Petersson retrouve l’Elite, qu’il avait déjà connue il y a deux saisons avec les Spiders de Rouen. Cette fois-ci le défi sera tout autre, puisqu’après une saison en Nationale 1 avec Caen, Zack relève le défi de la montée avec une équipe qui accède tout juste au plus haut niveau français.

A l’orée de ses 20 ans, le Suédois a fait une partie de sa carrière en roller-hockey en France : il a rejoint Rouen il y a deux ans, avant de passer une saison à Caen. Entre Elite, Nationale 1 et championnat junior, et après la Sparta Cup et des matchs en Grande-Bretagne cet été, les prochains mois seront donc au rythme de l’Elite. Ce sera probablement l’un des joueurs à surveiller cette saison : très prometteur en 2013-2014 et sacré « rookie de l’année » aux Trophées RHAF, il a continué à évoluer depuis.

Zack Petersson - Epernay tournoi Rethel - Photo Denis Blackghost

English version below

LigueElite.fr : quel a été ton parcours en hockey jusqu’à maintenant ?

Zack Petersson : « Je joue au hockey sur glace depuis que j’ai six ans, et j’y ai joué jusqu’à mes 17 ans. C’était au moment où je suis passé complètement au roller-hockey et que je suis arrivé en France pour jouer en Ligue Elite pour la première fois, avec Rouen en 2013-2014. Et je pense que c’était une excellente décision. J’aime réellement le roller-hockey. »

Tu jouais pour Can l’an dernier, qu’est-ce qui t’a amené à t’engager avec Epernay cette saison ? 

« Oui, j’ai passé de très bons moments à Caen avec un super groupe, tant en Nationale 1 qu’en équipe junior. Mais j’ai ressenti le besoin de jouer au meilleur niveau de nouveau, et j’ai eu une bonne opportunité de la part d’Epernay. Je me suis dit que c’était une bonne idée. »

Et qu’est-ce qui t’a amené à jouer en France ?

C’était à la suite des Championnats du monde à Anaheim en 2013, avec la Suède. Après ces mondiaux, nous avons eu l’opportunité mon frère et moi de venir jouer à Rouen. Mon frère avait déjà joué en Espagne et nous en avons discuté… et nous avons finalement décidé que nous viendrions à deux. »

Est-ce que tu connaissais déjà certains de tes nouveaux coéquipiers ?

« Le seul que je connaissais déjà est Mitja Bracek, que j’ai recommandé au club : c’est un solide défenseur avec un bon sens du jeu, et plus important encore c’est quelqu’un de super. J’ai aussi déjà joué contre Louis Tran auparavant, et quelques autres juniors, mais c’est tout. »

« Un avant-goût du niveau de compétition »

Tu as joué tes premiers matchs avec Epernay le week-end dernier : comment cela s’est passé ?

« Le tournoi à Rethel était super, j’y ai pris beaucoup de plaisir. Nous avons eu un avant-goût du niveau de compétition que nous allons retrouver en Ligue Elite, ce qui est agréable. Nous avons également pu essayer nos nouvelles lignes, pour voir ce qui fonctionnait ou non. »

Et comment étaient les premiers entraînements avec l’équipe ?

« Nos premiers entraînements étaient agréables, ne serait-ce que rencontrer l’équipe. Je pense que nous avons beaucoup de potentiel. J’ai été surpris de voir combien Bastien Chaumet est un bon gardien, et Thomas Jouham qui est sur ma ligne m’a aussi impressionné. Au final, je pense que nous avons une équipe plutôt solide. »

Qu’est-ce que tu attends de la Ligue Elite, et du niveau de jeu dans le championnat ?

« Je sais que la Ligue Elite va être à son meilleur niveau depuis un moment. Il y a tellement d’excellentes équipes et joueurs désormais. En ce qui me concerne, je veux juste montrer combien j’ai amélioré mon jeu depuis mon dernier passage en Elite début 2014. »

Vous allez jouer votre premier match la semaine prochaine contre Villeneuve-la-Garenne : comment tu te prépares à ce match ?

« Je suis réellement impatient à l’idée de ce match ! Je pense que nous avons une bonne chance de le gagner. Comme nous n’avons pas de match amical ce week-end, je pars en Angleterre jouer deux matchs avec une équipe anglaise : ce sera une bonne préparation. »

Zack Petersson - Epernay - Photo Denis Blackghost

English version

LigueElite.fr : what can you tell us about your hockey career so far ?

Zack Petersson : « I’ve played ice hockey since I was 6 years old and played all the time until I was about 17. Which is when I swiched over completly to roller hockey and moved to France to play Ligue Elite with Rouen for the first time in 2013-14. I look back on this as a great decision. I absolutely love the sport of roller hockey. »

You were playing for Caen last year, what lead you to play for Epernay this season ?

« Yeah I had a great time in Caen with great group of guys both in N1 and the junior team but I felt for this season I needed to play in the top league again and I got a great offer from Epernay so I thought it was a good idea to come here. »

And what led you to play in France in the first place ?

« What led me to play in France for the first time was that I had just played the world championships 2013 in Anaheim with team Sweden. After that me and my brother got an offer to come and play in Rouen. My brother had already played in Spain so he told me alot about how it is and we finally decided that we both was gonna go. »

Did you already knew some of the teammates you’ll be playing with ?

« The only teammate I knew from before was Mitja Bracek who I recommended for the club, he is a strong D with great awareness and more important a great guy. I had also played against Louis Tran before and some of the junior players but that’s it. »

« We got a taste of the competition »

You played you first games with Epernay last week-end : how did you feel ?

« The tournament in Rethel was great, I had a lot of fun. We got a taste of the competition we will get in the league which is nice. Also we were able to try out our new lines to see what work and what doesn’t. »

And how were the first trainings with the team ?

« Our first trainings has been nice, just to see our team. I think we have alot of potential. I was surprised how good of a goalie we have in Bastien Chaumet and also my linemate Thomas Jouham has also impressed me. Overall I think we have a pretty solid team. »

What kind of expectations do you have about the Elite League and about the game level in the championship ?

« I know the league is going to be the best it has been in a long time. There is so many great teams and players in the league now.  For my self I just want to show how much I have improved as a player since I last played in Ligue Elite in early 2014. »

You’ll be playing your first Elite game next week against Villeneuve-la-Garenne : how do you prepare that game ?

« Yeah I’m really looking forward to that game. I think we should have a good chance of winning that game. Since we don’t have any exhibition games this weekend, I will head over to England to play 2 games with my team there. So that will be a good preparation. »

Antoine Rayapin - photo Christine Garcia

Antoine Rayapin, Grenoble : « m’entraîner dur »

Nouveau départ pour Antoine Rayapin, le transfuge des Phénix de Ris-Orangis. Après avoir accompagné son équipe lors de la montée en Nationale 1 et évolué une saison dans l’antichambre de l’Elite, le Francilien rejoint le plus haut niveau français. Il portera cette saison le maillot des Yeti’s de Grenoble.

Un défi pour le nouveau 36 de Grenoble, qui retrouvera ses anciens voisins de Garges pour le premier match du championnat dans quelques semaines.

Antoine Rayapin - photo Christine Garcia

LigueElite.fr : la saison dernière, tu évoluais avec les Phénix de Ris-Orangis en Nationale 1. Quel est ton parcours en roller-hockey ? 

Antoine Rayapin : « J’ai commencé le roller-hockey à 8 ans. J’avais un ami qui y jouait. J ai voulu voir ce que c’était et depuis, je n’ai pas lâché. Je suis passé par toutes les catégories à Ris-Orangis, et j’ai également joué en Junior Elite avec l’entente Villeneuve-la-Garenne – Paris XIII. »

LigueElite.fr : comment s’est présentée l’opportunité de jouer cette saison avec les Yeti’s à Grenoble ?

Elle est un peu tombée du ciel ! J’ai accompagné Fabien Saulnier (Ris-Orangis) et Hugo Rebuffet, le gardien de Grenoble, pour le dernier match de Rethel contre Angers, en finale à Rethel. Sur le trajet, Hugo me parlait des Yeti’s et de Grenoble… Puis on a assisté à un beau match, et dans ma tête, c’était la folie. Du coup, j’a dit à Hugo que ça me tentait bien de venir jouer à Grenoble. On en a discuté avec Hugo et avec Gilbert, le président. Et maintenant je suis chez les Yeti’s ! »

Antoine Rayapin - photo Christine Garcia

LigueElite.fr : comment se sont passés tes premiers entraînements à Grenoble, et la prise de contact avec l’équipe ? Tu y retrouves des joueurs que tu connaissais déjà, ou c’est le grand saut dans l’inconnu ?

« J’en connaissais plusieurs,  que j’ai eu l’occasion d’affronter sur des phases finales. J’étais un peu anxieux, on se rappelle de la finale à Grenoble à la Halle Clémenceau. Du coup j’avais une petite appréhesion, mais au final les gars sont supers. On a eu un week-end de cohésion qui s’est très bien passé. Et même dans le club j’ai été très bien accueilli. Les entraînements sont intenses, il y a des séances de physique… je suis prêt à me donner à fond, et c’est exactement ce que je voulais ! »

LigueElite.fr : ce sera donc ta première saison en Elite : comment tu vois ce championnat ?

« L’Elite c’est un championnat intense, avec beaucoup de matchs et avec un gros niveau de jeu. Je vais devoir m’entraîner dur pour être à la hauteur et créer la surprise ! »

LigueElite.fr : pour le premier match, vous recevez Garges, gros morceau de l’Elite la saison dernière. C’est une équipe que tu connais : comment tu appréhendes ce match ?

« J’ai en effet eu l occasion de les jouer plusieurs fois et ça a été plus ou moins dur. Nous avons un gros potentiel, et nous nous entraînons dur. Et nous commençons la saison à domicile : c’est l’idéal pour débuter ! »

Marius Flamein - VLG - Photo Emmanuel Coquema

Marius Flamein, Amiens : « aider du mieux que je peux l’équipe Elite »

Changement de cap. Après quelques années de formation à Rouen et après avoir disputé le championnat Junior Elite avec Villeneuve-la-Garenne en prêt la saison dernière, Marius Flamein fait partie des gardiens concernés par le mercato à l’inter-saison. Il quitte la Normandie pour rejoindre les Ecureuils d’Amiens, et l’international Roman De Preval. Une opportunité pour le jeune gardien qui a déjà été également appelé en stage chez les Bleuets (espoirs et juniors) en stage.

« Je vais travailler pour y retourner »

LigueElite : Quel est le parcours que tu as suivi pour le moment en hockey ?

Marius Flamein - VLG - Photo Emmanuel CoquemaMarius Flamein : J’ai commencé le roller hockey en 2011, à 14 ans (Minimes 2), à Rouen. J’ai eu la chance de pouvoir participer aux demi-finales cadets la même année et d’être intégré l’année qui a suivi dans le groupe N2. J’ai pris de l’expérience en jouant régulièrement en cumulant cadets, juniors et Nationale 2, ce qui m’a aidé, mon équipe et moi, à décrocher le titre Junior Excellence en 2014. La saison suivante, j’ai continué mon apprentissage en N2.

J’ai également commencé à intégrer petit à petit le groupe Elite et à prendre part à quelques matches. Pour les juniors cette saison, j’ai été vice-champion Junior Elite avec Villeneuve. J’entame ma 2e année junior en rejoignant à présent le groupe Elite d’Amiens à temps plein cette saison ainsi que son équipe junior. J’ai fait jusqu’à ce jour deux stages Espoirs et deux stages Juniors en équipe de France et je vais travailler pour y retourner.

LigueElite : Comment tu vois ce nouveau défi à Amiens, et dans quelles circonstances as-tu eu cette opportunité ?

« Concernant Amiens, ça va être une année très intéressante du fait, cette fois-ci, d’être à temps plein avec le groupe Elite. C’est une autre intensité, une autre discipline et une autre implication que ce que j’ai connu jusqu’à maintenant. Tout est passé à un niveau supérieur, c’est le genre de défi que je recherchais pour progresser. L’accueil a été très bon, la mentalité du club est vraiment super. J’ai hâte que la saison commence.

L’opportunité de venir à Amiens s’est présentée suite au fait que les dirigeants de Rouen et moi ne sommes pas tombés d’accord, nous avions une vision différente concernant mon avenir au club et j’ai donc décidé de quitter le club de Rouen.

J’ai été contacté par plusieurs équipes, tous les projets étaient très intéressants. Mais celui d’Amiens était le plus complet. »

« Aider du mieux que je peux l’équipe Elite »

Marius Flamein - VLG - Photo Emmanuel CoquemaLigueElite : On parle souvent de la saine concurrence entre les gardiens… tu retrouves l’international Roman De Préval ainsi que le jeune Nicolas Pont, comment tu envisages ce travail en trio ?

« Effectivement, ça va être très intéressant de travailler avec Roman tout au long de l’année. La semaine de reprise avec lui s’est très bien passée. J’avais déjà travaillé avec lui les deux années précédentes au stage d’Anglet, donc on se connaissait déjà. Il me conseille à l’entraînement, c’est très utile pour corriger ce qui ne va pas et pour pouvoir travailler encore plus. Je n’ai pas encore rencontré Nicolas Pont. »

LigueElite : Comment tu te prépares pour cette saison, qui va sans doute présenter des défis particuliers ?

« Je compte aider du mieux que je peux l’équipe Elite dès qu’elle en aura besoin, ça passe par une préparation physique commencée dès l’été, une semaine de reprise à Amiens depuis le 24 août puis deux fois par semaine, une prépa physique suivie d’un entraînement pour être au niveau et répondre à ce qu’on attend de moi. »

LigueElite : Plus encore que certains joueurs, il arrive que les gardiens aient leurs petites habitudes. Comment tu décrirais les tiennes, et comment te prépares-tu avant un match ?

« Je n’ai pas spécialement d’habitudes, j’écoute de la musique et je fais l’échauffement hors terrain avec l’équipe avant le match, je discute beaucoup dans le vestiaire jusqu’au moment de rentrer sur le terrain où là, je suis concentré et dans ma bulle. »

Amiens se déplacera à Angers le 3 octobre pour le premier match Elite de la saison 2015-2016. 

Jeff Ladonne - Anglet Amiens - Photo Myriam Leprince

Après Anglet, Jeff Ladonne en route pour Angers

C’était l’un des piliers de l’équipe d’Anglet : après des années sous le maillot de l’Artzak, le capitaine de l’équipe de France quitte le Pays basque pour rejoindre Angers. Une recrue de poids pour les Hawks, et une nouvelle étape pour l’international français qui a fait toute sa carrière à Anglet.

Une nouvelle étape chez les Hawks

Jeff Ladonne - Anglet Amiens - Photo Myriam LeprinceLe départ de Jean-François Ladonne était déjà dans les tuyaux depuis quelques mois, un changement de cap annoncé alors qu’Anglet quittait l’Elite en raison de difficultés financières. Le capitaine de l’Equipe de France y assumait également des fonctions d’encadrement sportif. L’emblématique 79 basque – 8 buts en saison régulière et 2 en playoffs la saison dernière – aura en tout cas défendu le maillot basque jusqu’à l’élimination d’Anglet en quarts de finale de la Ligue Elite, à… Angers justement.

Pour la saison 2015-2016, il portera donc le maillot des Hawks, dauphins de Rethel en juin. Il devrait y retrouver plusieurs joueurs avec qui il évolue en sélection nationale… et avec qui il est allé décrocher une médaille d’argent aux derniers championnats du monde, à Rosario en Argentine. 

Jeff Ladonne - Equipe de France - Photo FFRS

> Retrouvez le point mercato 2015-2016

 

Photo Denis Black Ghost

A Angers, le coach Kilian Hauray quitte le banc des Hawks

A la rentrée, il y aura du changement sur le banc des Hawks. Après quelques saisons passées à diriger le groupe des Angevins, le coach Kilian Hauray laisse sa place. Le poisson pilote des Hawks sera remplacé par William Richard, qui avait déjà rejoint le staff technique la saison dernière.

 Photo Denis Black Ghost

L’ancien international William Richard sur le banc

Après une victoire en Coupe de France en avril 2014, Kilian Hauray a mené ses joueurs jusqu’aux portes du titre cette saison en championnat Elite. Les Hawks d’Angers se sont inclinés en finale contre Rethel. A une petite marche d’un titre qui leur échappe depuis plus d’une décennie, mais au terme d’une saison riche, avec seulement cinq défaites en saison régulière.

C’est donc William Richard qui aura pour tâche de diriger la formation élite angevine. Celui qui porte un des plus impressionnants palmarès de France a l’habitude des défis de taille. « C’est une grande fierté pour moi de voir William reprendre le flambeau, cette nouvelle ère va faire du bien à l’équipe et son staff« , relève Kilian Hauray dans une interview sur le site des Hawks d’Angers. Réponse dans quelques semaines, à la reprise du championnat.

Suivre les infos du mercato, c’est ici.