Auteur/autrice : Wissem Jaubert

2021/2022, c’est parti !

On y est enfin… Le début de saison tant attendu, mais aussi redouté. Après deux saisons non-concluantes et qui n’ont pu voir leur histoire se terminer, la Ligue Elite reprend ses droits dans un contexte de pandémie pas totalement terminé.

Nous allons partir optimiste que cette saison ira au bout et qu’après deux années blanches, juin 2022, verra un nouveau champion de France.

La journée 1 commence dès ce samedi avec de très belles affiches !

 

Paris se déplace à Epernay

Ces deux équipes vont sans doute lutter pour le maintien toute la saison. Si les Bombardiers ont fait le choix de rester sur leur politique d’intégration des jeunes, combiné à un bloc d’expérience, l’apprentissage sera encore long avec deux saisons en moins au compteur. Ils pourront aussi s’appuyer sur le pigiste Jakub Bernad. En face, Paris a connu un mercato ô combien difficile. Ils perdent Bruno Palma et Charlie Godano au profit de leur concurrent francilien Villeneuve. L’arrivée d’Oscar Trocmet, de Joaquim Laborda et de quelques joueurs venant de la N2 parisienne devrait être suffisant pour faire le nombre, mais l’équipe risque fortement de manquer de compétitivité.

Ce samedi, l’objectif sera de gagner pour gagner des points précieux face un concurrent direct au maintien.

 

Les Artzak accueillent des Conquérants !

Deux équipes qui se ressemblent et vont devoir se battre au coude-à-coude toute la saison. Anglet a fait le choix de la stabilité. D’année en année, l’équipe progresse et devient de plus en plus performante et avec des jeunes qui sont en train de prendre la maturité. Lucas Discazaux, Illan Farmer, Benoît Ladonne et Jakub Cik reviennent des mondiaux et auront la capacité d’être tout de suite dans l’intensité demandé. L’arrivée majeure de cette intersaison est Hugo Vitou, qui après une année d’arrêt, où on va être honnête, il n’a rien perdu, il revient pour le plaisir des fans et dans une équipe et une ville qui devraient lui convenir.

À Caen, le profil de l’équipe est très similaire. Mot d’ordre stabilité, avec le retour des étrangers Caldwell, et Lavrisa et du corps principal de l’équipe. Revenu des mondiaux, Théo Faucherand et Valentin Gonzalez auront à coeur d’apporter une vitesse de plus à l’équipe caennaise.

 

Des Prédateurs chez les Fous !

Vierzon aura connu un mercato mouvementé en annonçant très tôt la non reconduction des frères Novak. Un choc pour le microcosme du roller hockey français tellement les jumeaux ont fait partie de l’ascension du club. Aurélien Tricaud a fait le choix dur mais logique de s’en séparer. Autre choix de taille, l’arrivée de Zack Pettersson, qui vient compléter un premier bloc de choc avec l’américain Kyle Novak, l’international français Baptiste Bouchut et l’amienois Gordon Chasseriaud. Un autre choix important pour l’équipe est le choix de Rodolophe Voyneau derrière le banc. Second portier l’an dernier, il raccroche les bottes et devient de facto l’entraîneur Elite de Vierzon.

Villeneuve est une autre équipe ayant connu une intersaison mouvementée. Le départ de Martin Fiala vers l’Italie n’était pas forcément prévu et ça fait un trou majeur dans l’attaque francilienne. Autre départ de taille, celui de Julien Thomas. le MVP historique de la Ligue Elite s’en va pour des raisons professionnelles du côté des Alpes, et a décidé de rejoindre les rangs des Yeti’s Grenoble. Malgré ces départs, Villeneuve enregistre des arrivées comme Charlie Godano, Bruno Palma, Benjamin Peltier et surtout deux étrangers de tailles. L’américain Delfino Varela, joueur pro Rink Rat a quelques titres State Wars et Narch à son actif en plus d’avoir été un ancien joueur de l’équipe de hockey sur glace de l’Université de Californie. Un joueur au gros potentiel et encore très jeune ! Le mouvement le plus étonnant est dans les cages. Avec le départ de Big Joe, c’est un autre tchèque qui vient prendre la place entre les deux poteaux. Et c’est Daniel Brabec, le multiple MVP de la Ligue Elite vainqueur en 2018 avec Garges et tout récent champion d’Europe avec Rethel a fait le choix de quitter les Ardennes pour venir s’installer de nouveau en île-de-France et au club de Villeneuve-la-Garenne.

 

 

Des Hawks dans l’antre des Diables

Les Hawks savent qu’ils sont capables aujourd’hui de se maintenir en Elite, mais savent aussi qu’ils sont malheureusement sur une autre planète face à Rethel. Stabilité est le mot d’ordre à Angers. Malgré le départ d’Alexandre Gaboriau et d’Yves Perrot, l’équipe accueille le retour de Thomas Charreau et de quelques jeunes de l’équipe. Un mercato très léger, mais qui devrait permettre à l’équipe de ne plus être en manque de joueurs. Pour le moment pas de miracle pour l’équipe, mais une volonté de progression continue et de voir la seconde partie de saison plus ouverte que la première.

À Rethel, certains joueurs partent, d’autres reviennent, mais l’équipe reste toujours au-dessus sur le papier. À quelques joueurs prêts, vous avez en face de vous, l’équipe nationale tchèque, tout juste championne du monde 2021. L’arrivée des jumeaux Novak en provenance de Vierzon, vient palier le départ de Tobia Vendrame. Les jumeaux avaient toujours été leaders à Vierzon, comment réagiront-ils à être sous la baguette du grand Patrik Sebek? Dans les cages, Daniel est remplacé par Michal Dufek vu pendant la Sparta Cup. Sur le papier, rien ne semble pouvoir arrêter les Diables de Rethel. Il semble que la seule chose qui pourrait les arrêter, c’est bien eux…

 

Combat de Tigres contre des Yeti’s !

Les Tigres de Garges devraient être plus compétitifs que les deux années passées. Avec le retour de Maxime Langlois et de Benjamin Hay à Garges, les Tigres devraient pouvoir jouer le milieu de tableau, et même peut-être un peu plus. L’arrivée de Tomas Soeder dans les cages devrait être aussi une petite upgrade. La stabilité est aussi l’ordre de cette saison puisque l’équipe repart grandement avec le corps de l’année dernière. Dorian Hambourg, Guillaume Langlois, Boukari Keita, Alexandre Clemente sont autant de noms qui vont créer cette stabilité à Garges.

À Grenoble, le rêve de Hugo Rebuffet est enfin exhaussé, puisque Julien Thomas est enfin un Yeti’s. Après tant d’années passées à Rethel et dans les clubs francilien, la légende du Roller Hockey français pose ses valises dans les Alpes pour raisons professionnelles et rejoint Grenoble. Une saison de plus sans américain pour les isérois, qui privilégient la montée des jeunes avec Lucas Lascoux, Guillaume Ramaye et Jules Caillat qui auront l’opportunité de se faire leur place dans le giron Elite. Dans les cages, Simon Demars, Timo Lefebvre et Marion Mousseaux tenteront de porter cette équipe du mieux qui peuvent. Le plus dur pour les Yéti’s sera de palier à la blessure de Joan Kerkhove. Blessé lors d’un stage Equipe de France en Mai dernier, le montchavinois sera forfait pour au moins les deux tiers de la saison.

 

© crédit photo: Jeremy Cordier

Pluie de départ !

Cette année de 2021/2022 aura un goût bien particulier puisque certains noms très célèbres ont pris le choix d’aller voir ailleurs. Résultats de deux saisons qui ne vont pas à leurs conclusions respectives en raison de la pandémie, alors que l’Italie et l’Espagne jouaient et allaient au terme de leurs saisons.

Récup d’un mercato bien malheureux.

 

Martin Fiala

C’est sans aucun doute le départ le plus choquant. Le multiple meilleur buteur de la Ligue Elite et MVP 2019 a décidé de rejoindre l’équipe italienne de Milan. Bien installé en France après 4 saisons à Garges et 3 à Villeneuve, le tchèque avait presque fait oublier qu’il était de nationalité tchèque. Parlant un français plus que correct, le numéro 66 avait marqué la Ligue Elite dès son arrivée avec une aptitude à marquer impressionnante. Champion en 2018 avec Garges puis en 2019 avec Villeneuve, il avait fini l’année 2019 sur une autre planète en remportant la Coupe de France (auteur des 8 buts de son équipe en demi-finale et finale) puis en réitérant la performance en finale avec le but victorieux au buzzer.

Après 109 matchs joués, il aura inscrit 291 points pour 199 buts et 92 assistances, et surtout une moyenne de 2,67 points par matchs la meilleure de ces 10 dernières années.

 

Alexandre Gaboriau

Convoité en France, l’enfant du pays d’Anjou a choisi un challenge complètement nouveau. Celui de partir à l’étranger pour le club italien de Ferrara. Le défenseur au numéro 97 n’aura représenté que son équipe d’enfance des Hawks d’Angers jusque là. Arrivé dans l’équipe Elite en tant que junior sous la tutelle de Vincent Charbonneau et de Geoffroy Tijou, il aura connu les dernières années de gloire d’Angers, avant de faire partie de la descente actuelle du club ces 3 dernières années. En Italie, il rejoint Sebastien Duchemin, joueur de la Nationale 1 de Saint-Médard pour un duo français qui devrait faire ses preuves sans soucis dans le paysage du roller-hockey italien.

En 109 matchs joués, Alexandre compte 75 points pour 40 buts et 35 assistances.

 

Tobia VENDRAME

L’Italien Tobia Vendrame après 3 saisons en France a décidé de retourner chez lui. Initialement annoncé dans son club d’enfance de Citadella, Tobia a décidé de suivre Martin Fiala à Milan, pour faire des Quantas sans doute l’une des meilleures équipes d’Europe. Malheureux perdant de la finale de Coupe de France 2019 et de la finale de la Ligue Elite 2019 avec Rethel, Tobia aura marqué les esprits par son jeu et son fair-play. Apprécié des arbitres mais aussi des joueurs, le n°26 de Rethel aura finalement réussi à remporter un titre avec les Diables. En effet, l’italien a été un des artisans de la victoire rethéloise en Coupe d’Europe face à Valladolid.

En 36 matchs joués, Tobia a inscrit 56 points pour 31 buts et 25 assistances.

 

JOSEF KARLIK

Le tchèque Josef Karlik a décidé de complètement raccrocher les patins et les bottes. Dans une carrière roller hockey française très courte, Josef aura lui aussi marqué les esprits. Deux saisons en Elite, et Big Joe, c’est octroyé le titre de champion de France 2019 et de la Coupe de France 2019. Elu gardien MVP 2019, il avait battu le quintuple détenteur du titre Daniel Brabec.

Karen Kubena - L'Ardennais

LES 5 FAITS de cette année 2020

Alors que nous allons dans quelques heures passer à l’année suivante, on peut dores et déjà regarder derrière nous pour faire le point sur cette année 2020 et quelle année nous venons de vivre… ou pas.

2 confinements, deux saisons arrêtées, une complètement, et l’autre qui reste en suspens, malgré tout le travail abattu par la commission et l’espoir qui reste de mise.

La Covid-19 nous a tous touchés de façons différentes, directement ou indirectement. Le sport n’y a pas fait exception. Sport de haut-niveau majoritairement amateur, la saison sportive s’est arrêtée officiellement un jour avant l’événement de l’année, Carpentier 2020, pour ne finalement jamais reprendre.

À quelques jours d’une nouvelle année, et quelques semaines d’une reprise hypothétique, liée au bon vouloir du gouvernement, on revient sur les cinq faits qui auront marqué cette année 2020 !

 

5. Grenoble sans étranger

Les Yeti’s ont toujours privilégié leurs joueurs français et la formation. Club historique, Grenoble est l’une des équipes à suivre et fait parti du quatuor de tête de la Ligue Elite depuis déjà quelques années. Vainqueur de la Coupe de France en 2017 et 2018, l’équipe iséroise a depuis quelques années toujours su injecter avec modération du talent étranger. On se souvient des deux passages de Junior Cadiz, de Thomas Woods, mais aussi dernièrement d’un Shane Fox qui a fait le bonheur des fans grenoblois. Cette année a changé la donne. Covid oblige, Hugo Rebuffet, l’entraîneur, est parti avec un line-up 100% frenchie et avec à la clé une promotion pour quelques jeunes, comme Guillaume Ramaye-Minien, Maxime Caspani et dans les cages, Mattéo Fontana et Timo Lefebvre, tous deux passés par l’Equipe de France Espoir.

Menés par des joueurs d’expérience comme Lambert Hamon, Jolan Mogniat-Duclos, Jérémy Lapresa ou Maxime Rosain, les jeunes grenoblois profitent aussi de jeunes gros bosseurs comme Joan Kerkhove, Evan Richard, et Paul Gabriel.

Si le début de saison a été un peu compliqué avec un calendrier les opposant à Caen et Anglet, les Grenoblois ont prouvé qu’ils avaient ce qu’il fallait quand il le voulait contre Garges. Au moment où la saison 2020/2021 s’arrêtait, les Yeti’s étaient assis sur une 4e place à égalité avec Villeneuve et Vierzon.

 

4. Pas de défaite en 2020 pour Caen et Rethel

Les choses sont à mettre en perspective, le Covid a stoppé une saison et mis en pause l’autre… Malgré tout, sur un échantillon de 9 matchs pour Rethel, c’est un « perfect » pour les Diables. 9 matchs et 9 victoires en temps réglementaire. À l’arrêt de la saison 2019/2020, Rethel n’avait connu qu’une seule défaite. Une rare défaite à domicile aux tirs au but contre Grenoble. Mais en 2020, rien ne semblait arrêter les Diables. L’année avait très bien commencé avec ce qui est sûrement une victoire record de 20 buts à 3 contre les Corsaires de Paris XIII.

Du côté de la Normandie, sur un échantillon de 8 matchs (le match contre Angers du 10 Octobre 2020 avait été reporté en raison de cas Covid au sein des Conquérants, ndlr), ce n’est pas un « perfect », mais Caen n’a pas perdu un seul de ses matchs engrangeant un total de 21 points sur 24 possibles. 3 matchs se sont finis après le temps réglementaire. Par deux fois contre les Yeti’s Grenoble, et une fois contre Anglet. Les caennais ont prouvé qu’il fallait compter sur eux. Avec les déboires de début de saison de Villeneuve, les Conquérants se sont naturellement positionnés comme la deuxième force du championnat… loin derrière Goliath…

 

3. Le renouveau d’Angers

Deux ans que les Hawks descendaient doucement vers l’irréversible. Sauver par le Covid et l’arrêt de la saison 2019/2020 et la décision de la commission de ne pas opérer à de descente et montée, les Hawks d’Angers ont prouvé, que ce n’était pas une chance perdue.

Le retour de Charly Hallard en tant qu’entraîneur, l’arrivée de joueurs de profondeur à l’image de Nicolas Hebert, Maxime Burellier et d’un invité surprise, Antonin Manavian (Equipe de France de Hockey sur glace, ndlr) ont mis un gros focus sur cette équipe angevine dès le début de saison. Si la saison est loin d’être finie, les Hawks ont montré, qu’ils avaient la dalle. Dès la première journée, Jeff Ladonne inscrit le but de la victoire en prolongation. S’en suit une explosion de joie, qui sonnait presque comme un titre. En effet, les angevins n’avaient pas vu de victoire en presque deux ans. En journée 2, les Hawks confirmaient et gagnaient 6-3 contre les Corsaires.

Tout n’est pas parfait et cette équipe a encore du travail, mais elle a compris qu’il ne fallait pas se tromper de match et qu’il fallait faire le nécessaire pour se maintenir avant peut-être de revenir au plus haut niveau.

 

2. Une année pas comme les autres

Le grand vainqueur de cette saison, c’est la Covid. La pandémie aura mis à mal les institutions et les conditions de pratique de tous les sports. Malheureusement, on a vécu une année ô combien particulière. 2020, n’aura vu aucun sacre. Que ce soit la Ligue Elite, la N1, la N2, la N3 ou bien la Coupe de France, personne n’aura remporté le moindre titre au niveau sénior. Une tristesse de ne pas pouvoir voir la joie des joueurs, une tristesse de ne pas avoir pu célébrer le roller hockey à Carpentier avec vous tous.

La leçon, c’est qu’on se doit d’apprécier tous les moments passés sur le terrain, défaite ou victoire. Que l’on soit joueur, entraîneur, bénévole ou bien fan, rien n’est acquis. Quand cette période particulière sera dernière nous, on se retrouvera tous ensemble et on ose espérer que vous profiterez de ces moments, de ces matchs, des joueurs, des fans et des bénévoles avec un nouveau regard !

 

1. Le départ de Didier Lefebvre

Le 10 Fevrier 2020, on apprenait le décès de Didier Lefebvre. Celui qui a créé et mené avec une main de maître les Diables de Rethel vers les sommets français et européens, nous a quitté. Pour ceux qui ont eu la chance de le côtoyer, il ne laissait pas indifférent. Qu’on l’aime ou pas, il reste un géant ayant accompli l’impossible dans une petite ville de 8000 habitants.

Dans le paysage du roller hockey international, tout le monde connaît cette petite ville de Rethel. Dans sa quête de la perfection pour ses Diables, il a su élever le roller hockey français.

Il est inutile d’en écrire plus, et on vous invite à relire la Tribune de Yann Maillet sur l’un des pères fondateurs du roller hockey français.

Didier Lefebvre, l'Adieu à un géant...

 

Rendez-vous l’année prochaine

Voilà les faits qui nous ont profondément marqués. Il y en a d’autres bien évidemment qu’on peut citer. La retraite sportive de l’ultra bosseur Antoine Rage. L’ancien international français, et champion du monde 2017 raccroche les patins pour de bon. Dans le doute depuis sa blessure, et après un départ en région parisienne qui l’a vu s’habiller en bleu ciel pour Villeneuve, Antoine a préféré mettre un terme à sa carrière. On ne pourra qu’être déçu de le voir partir dans l’anonymat en raison du Covid.

On peut aussi noter le départ de quelques américains, qui auront marqué leurs passages respectifs en France: Shane Fox après 3 saisons à Grenoble. Nathan Sigmund après un second passage en France de deux ans avec Villeneuve. Et surtout le départ de PJ Kavaya ! Le plus français des américains aura marqué le club de Paris et la Ligue Elite.

On a tenté de ne pas être trop négatif et de prendre le positif de cette année particulière, en espérant que 2021 sera un peu plus clémente.

 

En attendant la reprise, on vous souhaite à tous un excellent réveillon ! Prenez soin de vous !

 

© Karen Kubena - L'Ardennais

Connaissez-vous ENZO RENOU ?

Il ne fait aucun doute qu’Enzo Renou est l’un des joueurs les plus détestés de la Ligue Elite. Régulièrement appelé Enzo « Relou » par ses adversaires, le caennais reste néanmoins l’un des meilleurs joueurs de sa génération !

Champion d’Europe U18 en 2015 puis champion du monde Junior 2017 en Chine, le normand a impressionné dès sa première saison en équipe première à Caen en 2015/2016. Cette saison, les Conquérants sont en Nationale 1, une saison qui verra l’enfant prodige du club finir avec 20 points, dont 12 buts en seulement 12 matchs.

Dès sa première saison en Elite, il parvient à être presque à un ratio d’1 point par match. Le plus impressionnant restera son habilité à se faire envoyer en prison. Il finira sa première saison en Ligue Elite avec un incroyable 90 minutes de pénalités.

Apprenez à le découvrir un peu plus…

Où es-tu né?

Je suis né à Caen, là où j’ai commencé le roller hockey à l’âge de 6 ans.

 

Où habites-tu?

J’habite à Caen dans l’une des plus belles villes de France.

 

Ce que tu préfères dans le hockey?

Quand ça joue vite du style 3-4 passes et but. J’aime aussi la vitesse.

 

Qu’est-ce que tu détestes le plus dans le lifestyle d’un joueur de roller hockey ?

Honnêtement, il n’y a rien que je déteste.

 

Que fais-tu pendant un vrai jour off?

Je dors et je reste la journée dans mon lit…

 

Quand tu cuisines, quel est ton plat signature?

Je suis un phénomène là-dessus, ce sont les pattes à la carbonara avec un peu de curry.

 

Si tu n’avais pas été joueur de Roller Hockey, que serais-tu devenu aujourd’hui?

Du foot, car j’en faisais étant petit.

 

Ta matière préférée à l’école?

Le sport.

 

Ton meilleur voyage à l’étranger ?

C’est bien sûr en Chine avec les juniors de l’équipe de France, mais aussi la Sparta cup en 2018.

 

Est-ce qu’il y a un lieu que tu n’as pas fait et que tu veux vraiment faire ?

J’aimerais bien aller aux States ou à Dubaï pour faire des grandes pools party et boat party 😂😂

 

Ton film préféré?

Le plus beau des combats (avec Denzel Washington, ndlr)

 

Ton chanteur/groupe de musique préféré?

Nekfeu

 

Ton coéquipier préféré ?

Je n’en ai pas.

 

Ton héros de hockey ?

TJ Oshie (Washington Capitals en NHL)

 

Le joueur que tu détestes le plus?

C’est Martin Fiala (Fous du Bitume de Villeneuve), il a un boulard monstre, après en-dehors du terrain il est cool. Mais bon, je pense être le joueur le plus détesté de la ligue.

 

Ton héros en dehors du hockey ?

Superman.

 

Si tu pouvais recommencer un truc, que choisirais-tu ?

Rien, car je n’ai rien qui me vient à l’esprit…

 

Crédit photo: Jérémy Cordier

Karl Gabillet, un vrai faux retour en Equipe de France

À la suite des Roller Games de 2019 à Barcelone, le capitaine de l’Equipe de France Karl Gabillet annonçait son envie de mettre une pause, voir prendre sa retraite internationale.

Avec 142 sélections en équipe nationale (dont 20 en tant que capitaine), son souhait était de faire passer sa famille en premier. Avec 72 matchs en championnat du monde pour 70 points inscrits (38 buts, 32 assistances), Karlito reste l’un des joueurs les plus prolifiques de sa génération et de l’histoire du roller hockey français.

Après une année ô combien particulière sur le plan humain et sportif avec l’annulation des mondiaux 2020 en Colombie, et l’arrêt complet de la saison 2019/2020 en raison de la pandémie, la saison 2020/2021 avait l’air de bien partir jusqu’au confinement épisode 2.

Malgré ce second confinement, les Equipes de France ont pu bénéficier de leurs différents stages en vu des prochaines échéances mondiales. À la surprise générale, dans l’annonce du 24 novembre de la FFRS, on constate avec plaisir le nom de Gabillet dans les convoqués. Mais est-ce un retour d’une fois ou un vrai retour?

On est allé interroger l’intéressé pour savoir ce qui se cache derrière cette convocation surprise…

1. Pourquoi revenir?

Je reviens, car j’en ai tout simplement envie et que le hockey me manque.

 

2. Qu’est-ce qui a changé depuis ta décision à Barcelone?

Beaucoup de choses ont changé depuis Barcelone. J’avais arrêté l’équipe de France pour profiter de ma famille et qu’elle profite aussi de moi. 3 mois de confinement sans hockey, ça te permet de profiter à fond. Du coup, suite à ça, nous avons pu en discuter un peu avec ma femme. Et elle m’a dit ok, mais pas jusqu’à 40 ans (rires…).

 

3. Est-ce que certains joueurs comme Romain t’ont contacté pour te faire changer d’avis?

Pépin (Benoît Ladonne) a vraiment essayé de me faire changer d’avis. Il revenait tout juste et moi, j’arrêtais. C’était clairement trop tôt, mais je devais le faire pour ma famille.

4. Est-ce que tu étais resté en lien avec Bernard Séguy et Geoffroy Tijou? Est-ce que Geoffroy a cherché à te faire revenir?

J’avais toujours laissé entendre à Geoff et Bernard que ce n’était pas une décision irréversible, mais que c’était à moi de sacrifier l’équipe de France tant ma femme avait énormément sacrifié pour le hockey. Geoff le savait, et il respectait ce choix même s’il a fallu plusieurs coups de téléphone pour qu’il comprenne bien lol. Geoff est revenu vers moi peu de temps après le premier confinement. Il avait dû sentir le vent venir, car c’est à ce moment-là, que je lui ai annoncé que j’aimerais revenir jouer pour la France.

 

5. Qu’attends-tu de ce retour?

Je n’ai pas vraiment d’attente. Je veux juste rejouer pour mon pays, car je pense que j’en ai encore les moyens physiquement. Je veux prendre du plaisir avec mes amis d’enfance comme Romain Horrut et Benoît Ladonne. Et depuis peu, j’ai envie de former les jeunes, de leur faire part de mon expérience, ce que j’essaye un peu de faire en club avec Mathéo Mahieu et Louis Allo.

 

L’équipe de France est une vraie famille, et même si beaucoup quittent le navire avec le temps, ils restent toujours de très bons amis que tu ne vois qu’en équipe de France. On ne lâche pas une famille comme ça.

 

C’est une bonne nouvelle dans le paysage du roller hockey français. Avec l’année off pour pandémie, son break ne ressemble presque pas à un break…

crédit photos: Claire Tournet & Vanessa Zenobini

Connaissez-vous JIMMY FERREZ?

Jimmy Ferrez, le vétéran

Jimmy fait aujourd’hui parti des vétérans chez les Artzak d’Anglet ! Angloye d’adoption depuis l’âge de 18 ans, il fait parti de la première génération de jeunes à avoir joué à la glace et au roller en même temps. Formé dans sa Normandie natale, il est encore aujourd’hui le plus jeune joueur de l’histoire à avoir été sélectionné en Equipe de France de roller hockey. À l’âge de 17 ans, il est appelé par Bernard Séguy pour les Mondiaux 2006 à Détroit.

Discret et grand passionné, c’est le gros bosseur qui ira chercher l’égalisation ou le but de la victoire !

Apprenez à mieux le connaître avec nos questions !

Où es-tu né?

Je suis né à Cherbourg (50), ville où j’ai commencé le hockey sur glace avec le NC’HOP à l’âge de 3 ans et le Roller Hockey avec les Aigles d’Or à 6 ans.

Où habites-tu? 

Depuis le 23 août 2006, je vis dans le Pays Basque, à Ciboure exactement. C’est à 15 minutes d’Anglet. Suite à l’appel d’Olivier Dimet de Juin 2006 pour m’annoncer ma première convocation au championnat du monde sénior à Détroit à 17 ans, il en a profité pour me vendre son projet aux Artzak. J’ai posé mes valises définitivement ce jour-là dans ce coin de paradis !

Ce que tu préfères dans le hockey ?

La vie d’équipe est certainement ce que je préfère. Partir en week-end galère avec tout ton groupe et faire 24 heures de bus avec tes copains pour un match de 50 minutes ! Cela peut paraître absurde pour beaucoup de gens (ma femme en premier 😂), mais ce sont souvent les meilleurs souvenirs que l’on garde. Et lorsque les temps hors terrain se passent bien, c’est souvent bénéfique sur la qualité du jeu le samedi soir !

Qu’est-ce que tu détestes le plus dans le lifestyle d’un joueur de Roller Hockey? 

La partie la plus dure dans ma semaine de joueur, ça reste de me déséquiper après l’entraînement. Je suis capable de rester pendant deux heures après chaque entraînement à discuter rollers aux pieds avec les copains. Le réveil est souvent, difficile le lendemain, à 6 h 00.

Que fais-tu pendant un vrai jour off?

Des jours off dans mon emploi du temps, ça n’existe pas vraiment ! Je suis gérant d’entreprise, donc je ne connais pas les 39h et j’ai la chance d’être papa de 2 enfants ( 7 et 4 ans). Donc si tu ajoutes le roller, on peut dire que même les week-end ne sont pas considéré comme des jours de repos.

Quand tu cuisines, quel est ton plat signature?

Je ne cuisine pas du tout 😉

Si tu n’avais pas été joueur de Roller Hockey, que serais-tu devenu aujourd’hui? 

C’est très difficile pour moi de répondre à cette question, car toute ma vie a été basée sur le hockey et c’est sûrement cela qui me permet aujourd’hui d’être un battant dans la vie de tous les jours et aussi au sein de mon entreprise.

Ta matière préférée à l’école? 

Math et dessin lol

Ton meilleur voyage à l’étranger?

J’ai eu la chance de beaucoup voyager à l’étranger grâce au hockey et aux matchs internationaux, mais je garde un souvenir magnifique d’une sortie avec l’équipe de hockey sur glace de Caen à Stockholm en Suède à mes 14 ans. On jouait 3 matchs par jour et on se déplaçait en métro, bus et train, avec nos sacs sur les épaules au mois de février à -15°c. On a joué sur des lacs gelés et pris des leçons de hockey par les gamins de là-bas.

Est-ce qu’il y a un lieu que tu n’as pas fait et que tu veux vraiment faire?

J’aimerais bien me faire un safari… être tout petit au milieu des animaux dans leur milieu naturel !

Ton film préféré?

On va dire que je suis resté dans le passé si je dis « les petits champions »  😉

Ton héros de hockey? 

Je suivais tous les matchs de Teemu Selanne à l’époque. C’est un travailleur incroyable, il ne lâche rien et c’est ce qui me qualifie le plus comme joueur !

Si tu pouvais recommencer un truc dans ta vie, que choisirais-tu?

J’ai eu la chance d’avoir une place promise dans une université canadienne avec une bourse d’études étant plus jeune, mais étant aussi un jeune « con », je n’ai pas assez travaillé à l’école et j’ai vu ma bourse s’envoler avec mon billet d’avion.

Je ne regrette rien aujourd’hui, car j’ai plutôt une belle vie, mais on peut penser à ce qui se serait passé ensuite…?

Camillo Oviedo en français !

Le jeune colombien a entamé cette année sa seconde saison en France. Malheureusement pour lui, il a vécu deux saisons impactées par le COVID. Si l’une n’a pas connu de fin, la seconde reste toujours en suspens.

Camillo n’a pas joué depuis la journée 4 de la Ligue Elite. Le colombien a tout de même décidé de rester en France, et en a profité pour en apprendre la langue. Le résultat est là dans une interview faites par le FMT !

 

 

Il est venu le temps du reconfinement…

On avait l’espoir que le confinement de mars, avril ne soit qu’une parenthèse particulière de nos vies. Un petit pépin sans réelle conséquence autre qu’une saison annulée. On espérait tous que cette saison 2020/2021 puisse se jouer dans les meilleures conditions possibles et sans le moindre problème.

Malheureusement, après un début relativement réussi dans la plupart des catégories que ce soit de la Ligue Elite à la N3. Tout doit se remettre en pause. L’Elite n’était pour le moment qu’à deux reports et un match décalé géographiquement parlant. Plutôt positif, pourtant, la réalité de la situation sanitaire nous a rattrapé.

Le mot confinement fait parti de nouveau de notre vocabulaire. Il n’est plus question de s’adapter aux différentes situations prévalant d’une zone à l’autre. La planète Ligue Elite et celle du roller hockey français doivent se mettre en pause, une fois de plus.

 

Vous êtes déçus, nous sommes déçus. Nous nous retrouvons tous dans une situation que nous ne souhaitons pas. Il est temps aujourd’hui de rester uni et fort, solidaire en toute forme afin de trouver les solutions qui nous permettrons de rejouer dans les meilleures conditions et emmener cette saison à sa fin.

Vous l’avez bien vu, certaines informations et pans du confinement n’ont pas été abordés par le gouvernement. Dans ce flou actuel, nous ne pouvons répondre à toutes vos questions. Dès que toutes les données seront entre nos mains, nous serons à même de vous répondre. En attendant soyons patient et fort !

Tout ça pour dire que la Journée 5 est officiellement annulée pour le samedi 31 Octobre 2020.

 

Article de la Fédération Française de Roller & Skateboard relatif à ce re-confinement

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© Dateetsignature

Rethel sur une autre planète

La journée 4 aura confirmé une chose… Rethel joue dans une autre catégorie…

 

Paris se fait rethélement dominé…

Pas de surprise dans ce match tant les deux équipes n’évoluent plus dans la même catégorie. Rethel finit son match avec 12 buts inscrit pour zéro pris. Le premier blanchissage de la saison pour l’équipe des Ardennes. Pourtant le résultat ne montre pas tout. Paris a montré de belle choses, tant sur le plan défensif qu’offensif. Il sera important pour les parisiens de confirmer les bonnes phases de jeu contre des équipes à portée de victoire.

Pour les Diables, le début de saison est plus que parfait. Avec 4 matchs, les joueurs de Patrik Sebek ont inscrit un impressionnant, 44 buts, une moyenne de 11 buts par match… 5 buts de plus que l’année dernière après 4 journées. Encore plus extraordinaire, c’est Marek Loskot. Le numéro 78 a déjà inscrit 23 points, presque 50% de ce qu’il avait marqué en 14 matchs lors de la dernière saison et 11 de plus que l’an dernier après les 4 premiers matchs.

 

Caen renversant à Anglet

Scénario incroyable à Anglet. Avec à peine plus d’une minute à jouer au compteur et avec une avance de 2 buts, beaucoup pensait la victoire certaine pour les Artzak. Et pourtant à la fin c’est bien Caen qui repart avec la victoire. C’est Gérôme Guerin, le capitaine caennais, qui offre le souffle de l’espoir sur un but à 5 contre 4. Malgré plusieurs tentatives d’Anglet pour convertir en cage vide, les Conquérants se sont montrés résiliant et sans commettre d’erreur sont parvenus à une égalisation sur un but de Valentin Gonzalez sur une magnifique passe et décalage de Clément Bélot. Ce dernier est clairement le héros de la soirée. En prolongation le niçois inscrit le but de la victoire au bout de 25 secondes sur une magnifique passe de Julien Couraud.

Anglet s’effondre pour la deuxième fois de la saison et peut regretter cette performance. Depuis le début de saison, les matchs leur tendent les bras pour perdre dans les tous derniers instants… La frustration et le spectre de ces fins de matchs risquent fortement de peser dans la balance les prochaines fois.

 

Vierzon trop fort pour Angers

Vierzon a joué son premier match au complet de la saison. L’effectif au 3 Novak était enfin là, et l’américain Kyle Novak a montré toute l’étendue de son talent dans son premier match en France.

Kyle a un bon état d’esprit et voilà, individuellement, c’est un top player. Collectivement, c’est pareil et il apporte beaucoup. Il commence à bien s’adapter au jeu français et ça peut qu’apporter du plus à l’équipe. Jérémy Ferragu

Les Prédateurs sont rentrés très vite dans le match avec un premier but dès la 13e seconde sur une erreur de relance de la défense angevine. Malgré ça, les angevins sont revenus quelques minutes plus tard avant de s’écrouler en milieu de première mi-temps avec 3 buts en moins de 3 minutes. Angers a joué son match, mais a eu du mal à trouver les solutions face au gardien tchèque Jakub Machac.

 

Villeneuve gagne mais ne domine pas

Les Fous du Bitume vont chercher 3 points importants et rebondissent après la défaite à Anglet. Malgré les 3 points, les franciliens n’ont pas montré une domination franche face aux Bombardiers. Fiala et Gabillet restent les principaux scoreurs de cette équipe.

 

Grenoble ne faillit pas

En terre neutre à Bourges, Grenoble a disposé des Tigres de Garges. Au contraire de la saison dernière, où les isérois avait eu du mal contre Garges, Ils ont su cette fois-ci rentrer de suite dans le match. Largement dominé, les gargeois ont encaissé un lourd 9 buts dès la première période dont 4 buts dans les 9 premières minutes puis 5 en l’espace de 5 minutes en fin de première.

La tendance se poursuit pour Garges qui ne parvient pas à décoller et inscrire ses premiers points de la saison.

 

Les résultats du week-end:

Le point sur le classement:

PosÉquipePTSMJGFGADiff
112444935
2731596
364231112
463201010
56316142
6531213-1
7541417-3
8441224-12
934928-19
10041040-30
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J4 | Plus tôt que jamais

Si vous êtes un habitué des horaires classiques de la Ligue Elite et que vous vous mettez devant le module de résultats et sur les lives à partir de 20h, vous risquez d’être surpris… Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, la France est rentrée dans sa deuxième vague avec des conséquences alarmantes… Le couvre-feu, imposé dans toutes les métropoles et villes accueillant une équipe de la Ligue Elite, fait profondément avancé la plupart des matchs !

On fait le point avec les tenants et aboutissants des matchs.

 

Epernay vs Villeneuve

STATUT: maintenu et avancé à 16H30

Villeneuve fait le déplacement dans la Champagne avec l’envie de rebondir après une défaite surprise contre Anglet. Avec le contexte actuel, le match est avancé à une heure inusuelle: 16H30. Un match en plein après-midi, qui sera tout aussi important pour Epernay. Même si les deux équipes ne bossent pas dans la même catégorie pour le moment, Epernay peut s’inspirer d’Anglet pour accrocher la rencontre.

 

PARIS XIII vs RETHEL

STATUT: maintenu et avancé à 18H00

Les Corsaires accueillent dans leur port Marcel Cerdan, les Diables de Rethel. Un match sans appel, où la mission première pour Paris sera de ne pas se faire humilier par une équipe rethéloise, qui une fois de plus semble sans limite. L’armada tchèquo-ardennaise a montré son meilleur visage contre Garges et Epernay sur les deux précédentes rencontres.

 

ANGLET vs CAEN

STATUT: maintenu et avancé à 18H30

Les Conquérants ont manqué la dernière journée avec une partie de son effectif positif au covid. L’équipe avec peu d’entraînement va descendre dans le Pays-Basque avec pour mission de rapporter 3 points contre une équipe qui monte en puissance depuis le début de saison. En effet, les Artzak ont remporté leur duel contre Villeneuve, fait douter Grenoble et Rethel, et se positionnent clairement comme un prétendant dans cette saison si particulière.

 

ANGERS vs VIERZON

STATUT: maintenu et avancé à 18H00 – Huis-clos

Premier test grandeur nature pour les Hawks d’Angers. La Dalle est clairement revenue depuis le début de saison et les Angevins sont enfin rentrés dans une dynamique sportive positive malgré le contexte sanitaire. Les Prédateurs se déplacent à la Debussy Arena avec leur nouvel américain, Kyle Novak (un Novak de plus) et donc avec son effectif au complet. Est-ce que la sauce vierzonnaise va prendre dès le départ? Est-ce qu’Angers va réussir à confirmer le bon début de saison ? Tout ça, c’est dès ce soir dans un match qui se jouera à huis-clos.

 

GARGES vs GRENOBLE

STATUT: maintenu, mais déplacé à Bourges à 19H00

Les Tigres de Garges ont perdu leur salle en raison du contexte sanitaire, mais ont trouvé une solution tierce. Le match les opposant aux Yeti’s se jouera à Bourges chez les Alchimistes. Les Tigres sont en plein désarroi depuis le début de saison. Ils connaissent le plus mauvais début de leur histoire en Elite. Il reste à noter que les gargeois ont sans doute le calendrier le plus difficile pour commencer une saison. Après Villeneuve et Rethel, Garges se retrouvent à jouer Grenoble. Paris avait connu la même chose l’an dernier, et ça avait été compliqué de s’en sortir.

Grenoble revient en forme et reposer après n’avoir pas pu jouer son précédent match en raison d’un cas covid dans l’effectif. Mis à mal contre Anglet, les Yeti’s veulent rebondir avec un match performant. Chose qu’ils n’ont pas su faire depuis le début de saison.

 

 

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