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À la rencontre de 4 Champions du Monde Junior

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Alors que l’Équipe de France Senior vient tout juste de devenir championne du Monde pour la première fois de son histoire, les U20 ont réalisé l’exploit pour la 2e fois, 3 ans après le titre de 2014 à Toulouse. Pour l’occasion, on est allé à la rencontre de 4 champions du Monde U20, Joan Kerkhove, Bryan Sautereau, Lucas Discazaux et Marius Godano.

crédit Tulipe Noire

Si les deux premiers sont déjà en Ligue Elite, Lucas vient tout juste d’arriver chez les Conquérants de Caen et jouera sa première saison en Elite cette année. Pour Marius Godano, sans doute le Junior le plus capé de l’histoire de l’Équipe de France, (2 titres de Champion du Monde (2014/2017), 1 fois champion d’Europe (2015) et Vice-champion du monde (2015)), il attend patiemment la prochaine étape dans ses études afin de pouvoir se consacrer tout autant à l’Elite qu’à ses études.

Ces quatre joueurs se suivent depuis maintenant plus de 3 ans et ont rencontré beaucoup de succès qui aujourd’hui se concrétisent en un titre de Champion du Monde acquis avec la manière.

Vous avez été Champion d’Europe  en 2015 et maintenant vous êtes champion du monde, est-ce que vous réalisez l’ampleur de votre succès?

Bryan Sautereau : 1. Oui, on était tous ensemble quand on est devenu champion d’Europe puis revivre cette expérience encore ensemble avec le succès au bout, c’est vraiment fou, mais je ne réalise pas encore ça va venir avec le temps.

Joan Kerkhove: oui, on était déjà ensemble lorsqu’on a été champion d’Europe à Roana en 2015. Partir faire les championnats du monde en Chine avec la même équipe et être champion du monde tous ensemble, c’est quelque chose d’extraordinaire.

Lucas Discazaux: quand j’étais petit, je ne m’imaginais pas champion du monde, et maintenant, je le suis, faire partie de la meilleure équipe du monde, c’est un truc de dingue.

Marius de ton côté tu es sans doute devenu le Junior le plus capé du roller hockey français. Est-ce que tu commences à réaliser l’ampleur de ce succès? Par rapport au groupe 2014, est-ce que tu as senti une différence cette année?

Marius Godano: c’est difficile à réaliser sur le moment, mais aujourd’hui je pense qu’on s’en rend compte, personnellement depuis notre retour, on ne me parle que de ça, on en entend parler sur tous les réseaux sociaux, etc. : on a réussi ce qui est de plus grand dans notre sport !

En 2014, c’était vraiment inattendu, on visait le titre bien entendu, mais personne ne l’avait jamais fait avant nous, c’était quelque chose d’impossible. Cette année, c’était différent, on voulait prendre une revanche sur l’année dernière. Depuis le championnat d’Europe de 2015, on travaillait réellement pour ça.

Pour ma part, j’étais le plus jeune en 2014 et peut être le plus expérimenté cette année donc je ne l’ai pas vécu de la même manière non plus.

Quels étaient vos objectifs en entrant dans la compétition et est-ce que l’or faisait vraiment partie de vos objectifs?

B: c’était un objectif qu’on avait dans un coin de la tête mais, le principal était la médaille et la finale, après la couleur c’est sûr qu’on voulait l’or.

J: nos objectifs de cette année étaient de faire mieux que l’année dernière (5e place aux championnats du monde à Asiago), cette année l’objectif était de ramener une médaille, d’aller le plus loin possible et on l’a fait.

L: l’objectif était d’atteindre le carré final et d’ensuite d’obtenir une médaille. La médaille d’or était celle qui figurait dans nos viseurs et on ne s’est pas trompé de cible.

M: oui cette année on en parlait, on a travaillé pour, et je pense que dans la tête de tous les joueurs c’était l’unique envie. On fait maintenant parti des grandes nations de ce sport en junior avec 3 finales en 4 ans, donc forcément, on se doit de viser le titre de champion du monde. Et puis plus la compétition avance, plus tu prends de la confiance et l’objectif prend encore plus de place.

Joan et Bryan, vous avez tous les deux intégré des équipes de la Ligue Elite. Comment s’est déroulé votre saison et comment est-ce que ça vous a permis de bien préparer les échéances EDF?

B: c’était un début d’année compliqué en Elite puisque j’ai commencé 7e avant et donc un temps de jeux très limité. J’ai travaillé pour avoir ma place dans les 6 avants qui jouaient et ça m’a donc permis de me forger un mental, de travailler dur physiquement, ce qui m’a donc mis en forme pour l’Équipe de France.

J: mes débuts en élite avec Grenoble ont bien commencé. J’étais sur la ligne 2 donc j’avais beaucoup de temps de jeu et je jouais aussi sur le power play. Je pense que de jouer au niveau Elite contre des joueurs de l’équipe de France ou même de nationalité tchèque, américaine, etc. est une bonne préparation tout au long de la saison. Ensuite, avec l’équipe de France, on avait de la préparation physique à faire tous les jours pour être prêts physiquement lors des stages EDF et des championnats du monde.

Lucas, tu viens tout juste d’être annoncé à Caen, qu’est-ce que ça représente pour toi d’intégrer une équipe de la Ligue Elite? Cette arrivée à Caen est aussi due à ton choix de poursuite d’étude. Pendant ta recherche d’école, est-ce qu’intégrer une équipe de la Ligue Elite a eu une influence dans ta prise de décision?

L: la ligue élite est le plus haut niveau français, donc j’ai un peu appréhension, il va falloir être au niveau car tout va plus vite et plus fort. Intégrer la ligue Elite, c’est une fierté personnelle, mais aussi une fierté de la famille.

Au sujet de mon orientation, j’avais le choix entre Bordeaux et Caen, mais mon choix est d’essayer de faire des études de kiné sans passer par PACES, seul le STAPS de Caen le permet et en plus, Caen est un club qui dispose d’une équipe junior capable d’atteindre le niveau élite (en junior) et de nombreuses infrastructures extérieures (kiné, médecin, salle de sport …)

Pour répondre à la question, oui intégrer une équipe Elite a eu une influence sur mon choix d’étude.

Marius, Bryan et Joan ont déjà intégré des équipes Elite, et Lucas arrive cette saison à Caen. Est-ce que la Ligue Elite est pour toi un objectif personnel ? Est-ce que dans tes choix d’études futurs, tu regardes la faisabilité d’intégrer une Elite?

M: c’est toujours un objectif, on est des compétiteurs. Au même titre que Bryan, Joan et Lucas mon envie est d’être au top de mon sport. Bien évidement je regarde, et même si pour l’instant en raison de mes études, je n’ai pas pu bouger, c’est l’objectif dans un an ou deux.

crédit Carlos Perez

Bernard Seguy et Eric Perraudin ont créé un programme qui, aujourd’hui plus que jamais, prouve la valeur du roller hockey français dans le monde. En tant que joueurs qu’est-ce que vous aimeriez leur dire? Et qu’est-ce que vous aimeriez dire aux futures générations qui vous ont vu devenir Champion d’Europe et Champion du Monde?

B: je pense qu’on peut que les remercier de ce qu’ils nous apportent, de ce qu’ils nous font vivre sur le terrain et en dehors aussi car ce sont des personnes qui savent nous mettre au travail, mais quand il faut rigoler avec nous et se détendre, ils sont aussi là, je pense que sans eux on aurait jamais vécu ça.Pour les futurs générations, Il faut travailler dur et vraiment écouter tout ce que les entraîneurs peuvent dire car c’est uniquement pour nous rendre meilleur.

J: je voudrais les remercier personnellement, ils m’ont permis de performer plus précisément, ils demandent plus d’exigences qu’en club ce qui est normal, car on fait des compétitions de haut niveau ! Ils ont des façons de faire et des techniques de jeu différentes de nos coachs habituels en club, ce qui nous permet de voir de nouvelles choses. J’aimerais dire aux plus jeunes qu’il faut toujours travailler, sans relâche même si parfois, c’est dur ! Il faut persister dans ce que tu fais, croire en soi et surtout le plus important prendre du plaisir à jouer.

L: les systèmes de jeu de nos deux entraîneurs sont vraiment pertinents et efficaces, ce sont des entraîneurs qui savent s’adapter aux jeux des autres équipes, ce qui nous permet de remonter la pente lors d’un match difficile. De plus, ils emmènent la bonne ambiance au sein du groupe ce qui fait qu’on est un groupe soudé et au niveau des entraînements, une envie de s’entraîner qu’on ne retrouve pas forcément dans certaines équipes. J’aimerais leur dire merci pour ces semaines de compétition de folies.

Enfin je souhaite les même choses aux générations à venir, et surtout qu’elles se préparent, le niveau du roller hockey dans le monde s’élève notamment avec l’arrivée de nouvelles nations (Suède….) mais ce n’est pas parce que ce sont des grandes nations de la glace qu’il il faut avoir peur d’elles.

M: aujourd’hui, je pense que c’est vraiment leur victoire, ils ont mis des moyens en place pour qu’on soit dans les meilleures conditions, ils nous ont poussé à jouer notre meilleur hockey, à nous battre pour avoir notre place, ils nous ont énormément appris, surtout lors de ce mondial, je pense qu’ils nous ont fait grandir. En ce qui me concerne, c’était ma dernière année junior et j’aimerais les remercier, car même si c’est énormément de travail et de sacrifice, ils m’ont fait vivre sûrement les plus belles expériences de ma vie, et cela n’a pas de prix. Vivre cela avec ces coachs, avec ces coéquipiers, avec cette famille qu’est l’équipe de France sera inoubliable.

Pour les générations suivantes, j’aimerais leur dire que c’est un long travail plein d’abnégation et de sacrifices, qui passent par des déceptions, des hauts et des bas, mais qui, à condition de le faire à fond et de se battre, porte ses fruits tôt ou tard. Ne lâchez pas tout est possible !

Mercato 2017-2018

Départs et arrivées des joueurs, mouvements entre les différentes équipes de la Ligue Elite : les infos Mercato Elite, c’est par ici.

EquipesArrivéesDépartsIls restent
Amiens---
AngersZack Pettersson (Epernay), Alan Ludwig (La Chapelle-N1)Baptiste Bouchut (Caen), Yves Perrot (n.p), Geoffroy Tijou (staff Angers)Charly Hallard, Pierre-Yves Albert, Jeff Ladonne, John Ostre, Vincent Charbonneau (staff), Bryan Sautereau, Alexandre Gaboriau, Adrien Dessopis, Benjamin Ramos, Morgan Marais, Jérôme Salley
Bordeaux-Guilhem Billerey, Hadrien Sentenac, Romain MassonMickaël Gasnier, Patrice Heumann, Guillaume Beguery, Valentin Blanchet, Alexandre Boirie, Romain Horrut, Thomas Panatier, Thomas Paradis, Romain Philippo, Stéphane Urbaniack, Julien Uriot, Nicolas Vachel (Staff), Arthur Vandromme
CaenBaptiste Bouchut (Angers), Lucas Discazaux (Anglet-N1)Antoine Rayapin (Ris-Orangis -N1)Antoine Rage, Clément Belot, Léo Gricourt, Damien Lafourcade, Enzo Renou, Guillaume Bastien, Gérôme Guérin, Théo Fontanille, Julien Couraud, Clément Goubon, Arthur Cauvin, Bernard Séguy (Entraineur)
Epernay (repêché)Tyler Schofield (USA), Corey Hodge (USA), Jirka Drobny (Rép. Tchèque) Zack Pettersson (Angers)-
GrenobleShane Fox (USA), Charles-Edouard Dammann (Aubagne)Hugo Rebuffet (staff Grenoble), Thibault Nier (non précisé)-
GargesKarl Gabillet (Rethel)Guillaume Langlois, Maxime Langlois, Daniel Brabec, Martin Fiala, Adam Pribyl, Florent Sorres, Vincent Sorres, Julien Thomas, Hugo Vitou, Florent Schneider,
Paris XIIIKyle Sharke (USA), Charlie Godano (Angers)Alexandre Pamart (Villeneuve), Guillaume Silliès (Villeneuve)PJ Kavaya, Adrien Proteau, Florian Barbé, Charles Verney, Vincent Camille, Aleksis Magne, Virgil Julien, Mathieu Bertin, Erwan Lerigoleur, Edouard Clisson, Maxime Héraut, Romain Dusserre, Paul Boisdron, Julien Clisson,
Rethel---
Villeneuve-la-G. Natan Vrablik (Rép. Tchèque), Nicolas Bures (Rép. Tchèque), Guillaume Siliès (staff), Alexandre Pamart, Eric Hernandez (USA), Julien Choquet (Saint-Gratien - N2)-Frédérick Corbeil (joueur-staff), Sean Coquema, Hugo Hornbeck, Bastien Cotinat, Etienne Durand, Roméo Samyn, Marina Corbeil, Clément Rocquet, Thibault Lambert, Ivan Waroquet

Les informations sont mises à jour en fonction des annonces des clubs.

Vous souhaitez apporter des précisions ? Faites-le en commentaire, ou en nous envoyant un mail !

Daniel Brabec by Bulldogs Factory

Rencontre avec le tchèque Daniel Brabec – le meilleur gardien de la Ligue Élite

Interview du gardien international tchèque des Tigres de Garges Daniel Brabec qui revient sur la saison 2016/2017 de la Ligue Élite.

English Version at the end of the article 

Daniel Brabec by Bulldogs Factory

Daniel Brabec : « Nous pouvons être fiers de notre saison »

Bonjour Daniel. Il y a quelques jours, tu étais au mondial IIHF avec l’équipe d’Argentine. Quel était ton rôle au sein de cette sélection et comment es-tu arrivé à collaborer avec eux ?

Daniel Brabec : J’étais l’entraîneur des gardiens de l’Argentine. Ce n’était pas pour leur apprendre de nouvelles choses, mais plus pour les aider à s’échauffer correctement, corriger des petites erreurs et leur donner confiance durant le tournoi. Ce fut une expérience très positive de faire partie de cette équipe. J’étais là pour répondre à n’importe quelle question et je conseillais également les coachs à propos des entraînements, des matchs et de la performance des joueurs. Je peux en effet réfléchir à autre chose qu’au jeu des gardiens. Cette opportunité s’est concrétisée deux mois avant. J’ai organisé un camp d’entrainement pour gardiens de but là-bas et il y avait également quelques joueurs de l’équipe nationale ainsi que les sélectionneurs. Ils voulaient que je les aide lors de ces mondiaux. Je suis très heureux d’avoir pu participer à cette aventure.

 

 

Venons-en désormais à ta saison en Ligue Élite avec les Tigres de Garges. Vous perdez la finale contre Rethel, qu’est ce qu’il a manqué pour aller chercher le titre ?

 Daniel Brabec : Je pense que cela s’est joué sur le match 1. On avait plus de tirs qu’eux, on aurait dû remporter cette rencontre. Si on s’était imposé, la série aurait été totalement différente, même si cela aurait quand même été compliqué à Rethel. Pour moi c’est toujours la meilleure équipe de la Ligue Élite. Avec eux, quand tu as une opportunité de gagner, tu ne dois pas la louper, sinon c’est mort.

 

 

Vous finissez du coup vice-champion de France. C’est tout de même un bon résultat pour les Tigres de Garges ?

 Daniel Brabec : Quand tu joues la finale, tu ne penses à rien d’autre qu’au titre. Mais quand on regarde la saison dans son entier, on a fait un excellent parcours. On a été pour la troisième fois au Final Four de la Coupe de France à Carpentier et on s’impose en quarts de finale face à Caen dans l’une des séries plus serrées que j’ai joué au cours de ma carrière. Et puis, on bat Angers aussi en demi-finales. On les avait seulement battus une fois avant, je pense qu’on peut vraiment être fiers de ce qu’on a fait cette saison.

 

 

Cette saison, tu as été élu meilleur gardien de la Ligue Élite. Qu’est ce que tu ressens à propos de cette distinction ?

 Daniel Brabec : C’est toujours un honneur c’est sûr. Gagner ce titre une troisième fois d’affilée, prouve que je fais bien mon job dans les cages. Ce type de trophée individuel ne veut pas forcement dire beaucoup pour moi mais c’est toujours cool d’avoir son nom en premier et devant les autres (rires).

 

Daniel Brabec « Une jeune génération brillante arrive en Ligue Élite »

 

Qu’est ce que tu penses du niveau global de la Ligue Élite ?

 Daniel Brabec : La Ligue Élite s’améliore d’année en année. L’arrivée de joueurs étrangers change profondément le championnat. Cela crée de la concurrence et change les tactiques de jeu. Les joueurs français sont également meilleurs et il y a une jeune génération qui grandit et qui s’annonce radieuse. Par exemple, Caen avait cette saison, une équipe jeune, mais elle pouvait rivaliser avec les meilleures formations de la Ligue sans aucun problème. Chaque équipe a des très bons jeunes qui vont progresser d’année en année et qui deviendront des joueurs majeurs du championnat. La dernière chose qui fait que la Ligue Élite s’améliore, c’est au niveau des gardiens qui sont meilleurs depuis mon arrivée.

 

 

Enfin, pour cet été, vas-tu jouer avec la sélection tchèque lors des World Games et des Roller Games ? Participeras-tu aussi aux tournois US comme Narch ou State Wars ?

Daniel Brabec : Oui, je suis sélectionné pour les World Games. Pour les Roller Games en septembre en Chine, la liste des joueurs retenus n’a pas encore été établie. J’adorerais participer une nouvelle fois à Narch ou tenter de jouer à State Wars, mais cet été, j’ai déjà des choses programmées depuis le mois de mars. Je vais notamment participer à des camps de gardiens et aux stages préparatoires pour les différentes compétitions avec la République Tchèque.

Merci Daniel et bon été à toi ! 


English Version:

Hello Daniel, you was in Bratislava with Argentina National Team for the IIHF World Championships. What was your job with this team and how did you come to collaborate with them ?

Daniel Brabec : My main job is a goalie coach. Its doesnt mean to teach new things. At the championship I do warm up with goalies, correct little mistakes and give some confident. Just be positive part of the team, Im there to answer any question. Also team coaches has confidence in me, they care what do I think about practices, games and players so Im also thinking about other things than just goalies. I got this offer moreless two months ago. I made goalie camp in Argentina so I know goalies from there, but also part of players and national team coach. They believed I can help them and Im very happy for this oportunity!

 

Talk now about your season in Ligue Elite. With the Tigres de Garges, you lost the Final against Rethel. What did it miss to win the Final ?

Daniel Brabec : I think we missed to win game 1. We had more shots and we could really win. If we did, the series will be totally different, then in Rethel it was very difficult. For me Rethel is still the best team in the league, so you cant miss an oportunity when you have. 

 

Finally, you finished with a runner-up title. It was a good result for you and your team ?

Daniel Brabec : When you’re in final you dont think about anything just gold, of course. But I think we can take this season as a success. We were for third time in a row at Carpentier and we won series against Caen, maybe the closest one I ever played. And then Angers, before play offs we beat them just once in our history so I think we can keep our heads up.

 

This season, you are the best goalie of the Ligue Elite. What are your felling about this award ?

Daniel Brabec : It always warm your heart, for sure. To win it for third time in a row shows that you do your job well and also shows public thoughts. Those infividual trophies doesnt mean to me the most but its very nice, of course its nice to see your name in front of others haha

 

What do you think about the global level of the Ligue Elite ?

Daniel Brabec : The league is getting better every year, I cant compare my first and third year there. The imports changes the league, create concurence and change the tactics. French players are getting better too and there is also young generation growing up which shows bright future. For example Caen has young team but they can play with the best teams with no problem. Almost every team in Elite has some great young players which are growing up every year and that also helps a lot. The last thing why I think that Elite is getting better are goalies, I think there are more good goalies than before. You can win or loose a game against everybody.

 

Finally, do you will play with Czech Republic National team this summer ? Do you participate at another tournaments (Narch, State Wars) ?

Daniel Brabec : Im at the roster for World Games in Poland. Roller Games in China are in September and nomination is not ready yet. Id love to play Narch Pro again or try State Wars but this summer I already have plans since March. Most of the time I will spend by goalie camps and preparation for each national team event. 

Thanks a lot Daniel and have a nice summer !

 

Crédit Photo: Bulldogs Factory 

Lambert Hamon by Benjamin Baudry

Lambert Hamon revient sur la saison des Yétis de Grenoble

Après Alexandre Pamart et Renaud Crignier, on continue de faire le bilan de la saison 2016/2017 en compagnie cette fois-ci de Lambert Hamon. Avec l’arrière des Yétis de Grenoble et de l’Équipe de France, on revient sur l’excellente saison de son équipe, vainqueur de la Coupe de France en mars dernier à Carpentier.

Lambert Hamon by Benjamin Baudry

Lambert Hamon : « Cette saison, nous n’avions peur de personne ! »

Bonjour Lambert, une demi-finale, mais surtout une Coupe de France remportée avec les Yetis. Quel bilan peux-tu faire de la saison de Grenoble ? Très positive, jimagine ? 

Lambert Hamon : Oui il est évident que c’est une saison plutôt positive. Surtout avec ce titre lors  du Final Four de la Coupe de France. C’était un week-end complètement dingue. Après en championnat, certes nous perdons en demi finale contre Rethel le vainqueur du championnat, mais c’était un Rethel presque imbattable, on aurait pu les faire douter en remportant le 1er match chez nous, dommage.

 

 

Vous avez connu linvincibilité  sur une longue période en 2017 jusquà cette série perdue contre Rethel. Léquipe était-elle dans une autre dimension à ce moment-là ? 

Lambert Hamon : Je ne sais pas si nous étions dans une autre dimension, mais nous n’avions peur de personne ! Même lorsque nous étions menés de beaucoup de but, avec ce groupe soudé, nous arrivions toujours à revenir et nous imposer. Après ce titre en Coupe de France, les autres équipes ont eu la confirmation qu’il fallait nous prendre au sérieux.

 

 

Lan prochain, Thibault Nier ne sera plus coach et sera remplacé par Hugo Rebuffet. Comment vois-tu cela ? 

Lambert Hamon : Je connais Hugo Rebuffet, et dans tout ce qu’il fait, il le fait à 200 %. Il a une forte expérience de la Ligue Élite et ça ne peut être qu’un plus pour l’équipe. Il a aussi déjà entraîné et coaché nos juniors et notre N2, je suis sûr qu’il sera un très bon coach en Élite.

 

Au passage tu seras encore à Grenoble la saison prochaine ? 

Lambert Hamon : Bien évidemment !

 

Lambert Hamon « La Ligue Élite est l’un des meilleurs championnats au monde »

 

 Au final c’est Rethel qui termine encore champion de France. Quel regard portes-tu sur cette équipe et sur le niveau de la Ligue Élite en général ? 

Lambert Hamon : Rethel a de très grosses individualités (Sebek, Gabillet ….) et un bon gardien. Cette année,  ils nous ont laissé passer quelques matchs en saison régulière, mais lorsqu’ils ont commencé les playoffs, ils étaient presque imbattables. Le niveau de la Ligue Élite est toujours très bon, maintenant il n’y a plus deux équipes qui dominent, tout le monde peut battre tout le monde. C’est donc réellement plus plaisant de jouer que des matchs serrés. Et puis vu le nombres d’étrangers que nous avons dans le championnat, cela prouve que c’est un des meilleurs championnats du monde.

 

 

Parlons Équipe de France maintenant. Tu viens dêtre retenu pour participer aux deux compétitions de cet été (World Games et Roller Games). Quest ce que cela représente pour toi ? 

Lambert Hamon : Cette année, c’était vraiment un objectif que je voulais atteindre. J’ai mis toutes les chances de mon côté et cela a payé. C’est toujours une fierté de représenter la France lors des compétitions internationales.

 

 

La France fait partie désormais des meilleures nations au monde. Lobjectif avoué sur ces deux tournois cest aller chercher lor à chaque fois ?

Lambert Hamon : Cela fait deux championnats du monde consécutif que la France ramène une médaille (argent et bronze), et il nous en manque qu’une. L’objectif est bien évidemment de ramener l’or.

 

Merci Lambert et bon courage à toi avec les Bleus cet été !

Crédit Photo by Benjamin Baudry

 

Alexandre Pamart - Paris by Myriam LePrince

Alexandre Pamart des Corsaires de Paris en interview

Après Renaud Crignier la semaine dernière et Lambert Hamon ce vendredi, on revient sur la saison 2016/2017 de la Ligue Élite avec Alexandre Pamart. L’ancien joueur des Corsaires de Paris analyse pour nous, le parcours de son ex-équipe. Lui qui vient de signer pour la saison prochaine avec les Fous du Bitume de Villeneuve, récent promu en Ligue Élite.

Alexandre Pamart - Paris by Myriam LePrince

Alexandre Pamart : « Villeneuve va m’aider à progresser encore »

Bonjour Alex, Paris 13 s’est fait éliminer en 1/4 par Grenoble. Comment s’est déroulée cette série ? Grenoble était-il trop fort ? 

Alexandre Pamart: Nous étions plutôt bien partis, mais étant donné qu’à plusieurs reprises, comme au cours de la saison, nous nous sommes fait remonter dans les dernières minutes du match, alors que nous avions une certaine avance, on perd au final en prolongations lors du match 1. Concernant le match 2, cela s’est passé différemment. Grenoble a vite pris le dessus et nous n’étions pas en place défensivement. Ils ont ainsi rapidement mis leur jeu en place et nous avons été débordés. C’est dommage, car l’équipe de Grenoble n’était pas imbattable, nous n’avons simplement pas été présents au bon moment et nous l’avons payé cher.

 

Globalement comment juges-tu la saison de Paris ? 

Alexandre Pamart: Notre saison n’a pas été mauvaise globalement. Nous avons eu des périodes creuses et on a perdu beaucoup de points en cours de route. Nous étions à notre place en fin de saison régulière et dans l’ensemble, je suis satisfait de nos performances.

 

Et comment tu juges ta saison d’un point de vue personnel ? On a l’impression que tu élèves ton niveau d’année en année. 

Alexandre Pamart: Je suis assez satisfait de ma saison. En effet, le fait de mettre mis moins de pression et d’avoir eu beaucoup plus de temps de jeu, m’ont permis contribué à passer un cap cette saison. Mon objectif pour la saison prochaine est de continuer à travailler dur et de tout donner pour progresser encore et encore !

 

 Alexandre Pamart : « Avec Villeneuve, on veut viser le haut de tableau »

 

Qu’est ce que tu as pensé cette année du niveau de la Ligue Élite et quelles équipes t’ont le plus impressionné ? 

Alexandre Pamart: Le niveau de la Ligue Élite a été excellent cette année. Néanmoins, je trouve qu’il a régressé un peu, il était meilleur il y a deux ou trois ans. Par ailleurs, il est dommage qu’il n’y ait pas plus de relève de la part de notre jeunesse au sein de cette Ligue. J’espère que tout cela s’améliorera avec le temps. Aucune équipe ne m’a impressionné plus qu’une autre, le niveau était homogène et toutes les équipes avaient pratiquement leur chance de gagner.

Enfin, tu viens de signer à Villeneuve l’an prochain. Pourquoi ce choix et quels sont tes objectifs là-bas ? 

Alexandre Pamart: Pour la saison prochaine, j’ai décidé d’intégrer l’équipe de Villeneuve pour plusieurs raisons. Tout d’abord, en pleine jeunesse, l’envie de changement et de voir autre chose et le fait de connaître tous les joueurs et Frédéric Corbeil est aussi un gros plus. Ce sera une équipe sympa et dynamique et le fait que ce soit Guillaume Silliès qui prenne les reines du club me convient tout à fait. En effet, il a été mon entraîneur à Paris 13 durant plusieurs saisons, je connais et j’apprécie sa façon de travailler et de voir les choses. D’autre part, cette équipe m’aidera à apprendre et à progresser encore. De mon côté, je pourrais leur apporter mon expérience. Étant donné que Villeneuve remonte en Elite, l’objectif sera bien entendu de prouver qu’elle a sa place et donc de tout donner pour aller chercher le haut du tableau.

Publiée par Les FOUS DU Bitume avg – "Page.Off. sur Lundi 19 juin 2017

Merci Alex et très bon été à toi !!

Crédits Photos: Myriam Leprince

 

Renaud Crigner - Amiens by M.Leprince

Entretien avec Renaud Crignier

On continue de partir à la rencontre des acteurs de la Ligue Élite avec cette fois-ci, un entretien avec Renaud Crignier, l’entraineur-joueur des Ecureuils d’Amiens. Avec l’attaquant international, on revient sur la saison compliquée des Picards mais aussi des échéances à venir avec l’Équipe de France.

Renaud Crignier - Amiens by M.Leprince

Renaud Crignier: « Le départ de Roman De Preval est la principale cause de cette chute au classement « 

Salut Renaud, pas de playoffs cette année pour les Écureuils d’Amiens. Comment juges-tu la saison de ton équipe ? 

Renaud Crignier: Notre année a été difficile sur tous les points. D’un point de vue sportif, nous nous sauvons à la dernière journée au goal average, alors que nous étions à 6 points à 2 journées de la fin, mais clairement les objectifs du début de saison ne sont pas remplis. Nous avons dû faire face également à une saison sans partenaire équipementier. Les joueurs ont donc dû se payer la totalité du matériel qu’ils ont utilisé cette année. Nous nous sommes retrouvés un peu seuls. Je tiens d’ailleurs à remercier les supporters qui sont restés fidèles et qui ont cru en nous jusqu’à la fin.

 

Le départ de Roman de Preval a-t-il eu un impact important sur le niveau d’Amiens ? 

Renaud Crignier: Le départ de Roman est la principale cause de cette chute au classement, car ce poste est très important dans notre sport et il est plus difficile de trouver un remplaçant au gardien de l’Équipe de France. J’ai dû utiliser 4 gardiens pour finir  la saison, car j’ai dû faire face à 2 abandons en cours d’année. À ce niveau, tu ne peux pas prétendre à une place en playoffs sans rigueur et régularité à ce poste.

 

Penses-tu déjà à la saison prochaine et comment le club va-t-il préparer ce nouvel exercice ? 

Renaud Crignier: Je ne pense qu’à cela. Le club est dans une phase difficile depuis 3-4 saisons et nous avons réellement eu chaud l’année dernière. J’attends avec impatience l’assemblée générale du club afin de savoir le projet de celui-ci et les moyens qui seront mis à disposition pour l’équipe Élite.

 

Quel regard portes-tu d’un point de vue global sur cette saison de la Ligue Élite ?

Renaud Crignier: J’ai l’impression que le niveau stagne ou est en légère baisse. J’ai l’impression que les clubs ont de plus en plus de mal financièrement, ce qui a un impact direct sur le nombre et la qualité des étrangers dans le championnat Élite par rapport à 2-3 ans auparavant. Les jeunes ont également du mal à percer et à s’affirmer comme des joueurs incontournables de leur club ou de la Ligue.

Renaud Crignier « On va jouer pour une seule médaille: l’Or !« 

 

Parlons désormais de l’EDF avec 2 tournois cet été. Objectif médailles ? 

Renaud Crignier: Effectivement, l’été va être chargé avec 2 compétitions : les Roller Games et Les Jeux Mondiaux. Nous sortons de 2 podiums avec seulement des défaites contre les Tchèques depuis 2 ans donc oui nous jouons pour des médailles et pour une seule : l’Or. Nous sommes une des deux équipes à battre et jouer juste le bronze serait un manque d’ambition et d’objectivité.

 

On ne compte plus tes sélections sous le maillot bleu. Toujours la même motivation ?

Renaud Crignier: Je vais effectivement participer à mon 14e championnat du monde et à mes seconds World Games, mais depuis mon retour de « retraite internationale » je me sens bien dans cette équipe et dans cette organisation. Les coachs ont changé beaucoup de choses, l’équipe a évolué mentalement même s’il reste encore des efforts à fournir et du travail, mais il ne me reste plus beaucoup d’années avant de décrocher le Graal alors ma motivation reste intacte !

Merci Renaud et bonne chance pour cet été avec l’Equipe de France.

Crédits Photos: Myriam Leprince

 

 

 

Zack Pettersson - Epernay

Rencontre avec le suédois Zack Pettersson

Après la Sparta Cup et juste avant l’été, on s’est entretenu avec l’attaquant suédois des Bombardiers d’Épernay Zack Pettersson. Avec ce grand blond venu du nord, on est revenu sur cette victoire à la Sparta, mais aussi sur la saison d’Épernay.

English Version at the end of the article 

Zack Pettersson - Epernay

 

Zack Pettersson: « La Ligue Élite était vraiment très forte cette année »

 

Bonjour Zack, le week-end dernier (9-11 juin), tu as remporté avec l’équipe des True Spartans, la Sparta Cup (le plus gros tournoi d’Europe). Comment s’est déroulée la compétition et que ressens-tu après ce titre ?

Zack Pettersson: Jouer la Sparta Cup avec les True Spartans était super fun. On avait une excellente équipe. Ce tournoi était tout simplement incroyable. On y joue du très bon hockey et on y passe un excellent moment. C’était ma troisième fois à Barcelone et je suis très heureux d’avoir remporté cette compétition.

[Sparta Cup] Slow Motion Final Games – 11 June 2017 !

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Publiée par World Inline Hockey sur Mardi 13 juin 2017

 

Est-ce que tu vas participer à d’autres tournois durant l’été ? Par exemple NARCH ou les Rollers Games avec la sélection suédoise.

Zack Pettersson: J’adorerais jouer le tournoi de NARCH ou celui de State Wars (Pama Pro) et peut-être que j’y participerais, mais je n’ai encore  rien décidé. Bien sûr je serais également très fier de représenter mon pays, mais je n’ai encore reçu aucun écho pour une éventuelle séléction.

 

Revenons désormais sur ta saison en Ligue Élite avec Épernay. Vous finissez à la 9e place. C’était le résultat attendu en début de campagne ?

Zack Pettersson: C’était une saison décevante. On avait pour objectif de faire les playoffs et au final on termine par jouer un match de barrage contre Vierzon (finaliste N1 – ndlr). Heureusement, on termine avec une énorme victoire qui permet de nous maintenir en Ligue Élite.

Match des Bombardiers Roller-hockey Epernay

Vidéo du Match de barrage des Bombardiers d'Epernay – Vierzon A voir en HD

Publiée par SportConnect sur Mardi 6 juin 2017

 

Qu’est ce qu’il vous a manqué pour faire les playoffs ?

Zack Pettersson: Notre équipe était bonne, mais la Ligue Élite était vraiment très forte cette année pour être dans les 6. Si on avait mieux fini la saison peut-être qu’on aurait joué les séries. C’est malheureux, mais c’est comme ça.

 

Zack Pettersson: « je ne sais pas encore où je jouerais l’an prochain »

 

Rethel est encore une fois champion cette saison. Penses-tu que cette équipe est imbattable ?

Zack Pettersson: Rethel est toujours une grande équipe, mais elle n’est absolument pas imbattable.

 

Tu es le seul joueur suédois qui évolue dans la Ligue Élite actuellement. Peux-tu nous dire quelques mots sur le roller-hockey dans ton pays et en particulier à propos du championnat ?

Zack Pettersson: En Suède, nous avons d’excellents joueurs avec un niveau individuel très élevé. Cependant notre ligue, l’IHL (Inline Hockey League) perd en popularité et c’est très dommage.

 

Enfin dernière question. Seras-tu toujours à Épernay la saison prochaine ?

Zack Pettersson: Je ne peux pas encore répondre à cette question. Il va falloir être un peu patient.

 

On patiente alors. D’ici là bon été à toi Zack.

Zack Pettersson - Sparta Cup

English Version 

Hello Zack, last week-end ( June 9-11th), you won the Sparta Cup with the True Spartans. How was the tournament and what is your feeling about this big win ? 

Zack Pettersson: Playing with True Spartans was a lot of fun. We had a great team with tons of skill. Sparta Cup is awesome. The hockey is high level and everyone has a good time. This was my third year at Sparta and I’m really happy to have won it!

 

Do yo will participate at another tournament this summer ? Narch or Roller Games with the Sweden national team ? 

Zack Pettersson: I would love to play in Narch or State Wars and maybe I will, but I still haven’t decided. Obviously I would be happy to represent team Sweden, but I have not heard anything about that yet.

 

Now we are talking about Epernay’s season. You finished  9th in the standings, it was an expected result for your team ?

Zack Pettersson: It was quite a disappointing season. We were hoping to make the playoffs and ended up playing the play-down game. Luckily we finished it off with a huge win to keep Epernay in Elite.

 

What was you miss to get into the playoffs ?

Zack Pettersson: Our team was good, but the league was really strong this year. If we would’ve finished the season better, we would have made it to the playoffs. It was unfortunate. 

 

Rethel finished champion again. Do yo think that this team is invincible ? 

Zack Pettersson: Rethel is always a great team but they are for sure not unbeatable. 

 

You are the only swedish player in the Ligue Elite. Can you say a fews words about inline hockey in your country ? Especially about your national championship ? 

Zack Pettersson: We have many very skilled players and the individual level is really high. However the Swedish IHL (Inline Hockey League) is decreasing in popularity which is too bad.

 

Last question. Do you will play with Epernay next season ? 

Zack Pettersson: I can’t answer that yet.

 

Thanks Zack and have a nice summer ! 

Crédits Photos:  Black Ghost et World Inline Hockey

Jerome-Salley-ITW

A la rencontre de Jérôme Salley pour parler Playoffs et EDF

 Interview du gardien des Hawks d’Angers et de l’Équipe de France Jérôme Salley qui revient sur le dernier stage des bleus à Caen et sur les Playoffs de la Ligue Élite.

« Avec Angers, il a manqué la cerise sur le gâteau: un trophée »

Juste après le rassemblement de l’équipe de France à Caen en vue de préparer les échéances internationales de cet été, on est allé à la rencontre du gardien des bleus et des Hawks d’Angers. Avec le portier angevin, on est revenu sur le stage des tricolores à Caen, mais aussi sur l’élimination de son club en demi-finales contre Garges.

Salut Jérôme Salley, plusieurs semaines se sont écoulées après la demi-finale perdue contre Garges. La déception est-elle toujours là ?

Jérôme Salley: Oui, la déception est encore un peu présente, car nous avons et j’ai été décevant sur cette demi-finale, mais je suis passé à autre chose avec les échéances internationales qui arrivent assez vite.

Aucun titre pour Angers cette saison peut-on parler de contre performance pour les Hawks ?

Jérôme Salley: Oui et non, on m’aurait dit avec notre effectif en début de saison que nous allions faire une saison aussi bonne (finaliste de la coupe et premier en saison régulière), je ne l’aurai pas cru. Après, il manque la cerise sur le gâteau, un trophée. Cela reste une saison de 22 victoires sur 26 matchs officiels. Mais bon comme dirait certains « il ne faut pas se tromper de match ».

 

Tu sors d’un stage à Caen avec l’Équipe de France. Comment s’est-il déroulé ?

Jérôme Salley: Très bien, c’était un stage avec beaucoup d’intensité et du jeu pour affiner les sélections qui partiront cet été, mais aussi de pouvoir commencer à travailler sérieusement pour performer.

Avec les Worlds Games en Pologne et les Rollers Games en Chine, il y aura 2 compétitions cet été pour les Bleus. Quels sont les objectifs de la France cet été ?

Jérôme Salley: Nous y allons pour ramener des médailles très clairement, le groupe veut faire le maximum pour continuer sur la lancée des deux derniers championnats du monde.

Merci Jérôme et bonne chance avec la France pour ces deux tournois ! 

 

Crédit Photo: Bulldogs Factory 

bilan-playoffs-2017

Le Bilan des Playoffs 2017

 

Une semaine après le sacre de Rethel, il est temps de revenir sur ce mois de mai très intense avec un petit bilan de ces playoffs 2017.

bilan-playoffs-2017

Rethel – la Domination

Encore une fois, Rethel a prouvé lors de ces playoffs qu’il est toujours le patron du roller-hockey français. Après une deuxième place en saison régulière et une défaite en finale de la Coupe de France face à Grenoble, on pensait que le règne des Diables allait toucher à sa fin. Au final, il n’en fut rien, 4 victoires en autant de matchs et un nouveau titre de champion de France pour les hommes de Patrik Sebek. Doté d’une armada tchèque et des tout meilleurs joueurs français, le RHRA a montré face aux Yétis de Grenoble en demi-finale et contre les Tigres de Garges en finale, une impressionnante maîtrise.

France 3 Champagne-Ardenne revient sur la victoire des Diables du RHRA ( page officielle ) en finale du Championnat de France Ligue Elite avec un petit reportage. Merci à eux !

Publiée par Roller Hockey – Ligue Elite sur Dimanche 4 juin 2017

Un 11e titre de champion de France pour les Diables de Rethel cette saison qui s’ajoute à une vitrine de trophées déjà copieusement garnie. N’oublions pas qu’un peu plus tôt cette année, la formation ardennaise avait remporté l’European League à Valladolid face aux toutes meilleures équipes du continent.

A lire: l’interview d’Alexandre Naud qui revient sur le titre de Rethel ici

 

Angers – la Désillusion

Ultra-dominateurs en saison régulière, les Hawks d’Angers se sont écroulés en playoffs. Directement qualifiés pour les demi-finales, les Angevins se sont fait avaler par des Tigres de Garges morts de faim. Une cruelle désillusion pour l’équipe la plus consistante de cette saison 2016/2017. 17 victoires pour 1 seule défaite lors des 18 journées de championnat n’auront finalement servi quasiment à rien. Lors de la demi-finale face à Garges, la troupe de Geoffroy Tijou s’est effondrée lors d’un match 3 décisif en encaissant une lourde défaite 7-1.

https://www.facebook.com/hawksangers/posts/1448188858573534

Le titre n’est donc pas encore pour cette année du côté des bords de Maine, mais le potentiel est là et nul doute que les Hawks d’Angers seront des sérieux candidats pour la victoire finale la saison prochaine.

 

Garges – l’Ascension

Finalistes déchus, les Tigres de Garges peuvent tout de même être satisfaits de leur parcours lors de ces playoffs de la Ligue Élite. Après avoir éliminé les Conquérants de Caen en quarts de finale, la bande aux « Langlois brothers » a créé la sensation en éliminant les Hawks d’Angers — favoris pour le titre- en 3 matchs lors des demi-finales. Un exploit retentissant pour le club du 95. Malheureusement en finale face à Rethel, la marche était cette fois-ci trop haute et les Tigres malgré une prestation plus qu’honorable n’ont pas réussi à accrocher des Diables déchainés.

Pour autant, ce statut de Vice-Champion de France est le meilleur résultat de l’histoire du Club. Ajoutons la belle médaille de bronze glané à l’European League en mars dernier et on peut constater que la saison de Garges est en tout point exceptionnelle. L’arrivée de Julien Thomas couplé à l’apport considérable des 3 Tchèques Fiala, Brabec et Pribyl ont permis aux Tigres de disposer d’une solide ossature. L’avenir est prometteur et le titre n’est plus qu’à portée de main pour le club francilien.

Les TIGRES terminent vice-champion de France ! Bilan de la saison, deux médailles, argent en championnat et bronze en…

Publiée par Tigres de Garges roller hockey sur Dimanche 4 juin 2017

 Grenoble – la consécration

Malgré une élimination face au futur champion de France Rethel, les Yétis de Grenoble viennent eux aussi de réaliser l’une des meilleures saisons de leur histoire. Lors de ces playoffs, les joueurs de Thibault Nier auront en demi-finales, subi les foudres des Diables de Rethel. Balayés en deux matchs secs, les Grenoblois s’étaient pourtant montrés monstrueux face aux Corsaires de Paris lors des quarts de finale (série remportée en 2 matchs). Mais quoi qu’il en soit, Grenoble peut être fier de son parcours cette année avec s’il vous plaît une victoire en finale de la Coupe de France à Carpentier. Un premier titre majeur pour le club de l’Isère, toujours bien placé, mais rarement premier par le passé. En 2017, les Yétis ont tout avalé sur leur passage avec une série impressionnante de 10 victoires consécutives en championnat.

Une campagne 2016/2017 épatante qui offre un magnifique cadeau d’adieu au gardien Hugo Rebuffet (qui sera le coach des Yétis l’an prochain) et à l’entraîneur Thibaut Nier. Chapeau à ses deux grands acteurs du roller-hockey français qui suivront d’autres chemins l’an prochain.

https://www.instagram.com/p/BUWTdY8lwfl/?taken-by=ligue_elite

Crédits Photos:  Black Ghost
Alexandre-Naud-ITW

ITW Alexandre Naud: « Rethel ne se lasse jamais de gagner »

Interview d’Alexandre Naud, attaquant des Diables de Rethel et champion de France depuis ce week-end.

Alexandre-Naud-ITW

Quelques jours après le nouveau sacre des Diables de Rethel en finale de la Ligue Elite face aux Tigres de Garges, on est allé poser 3 questions à l’attaquant français Alexandre Naud qui revient sur ce 11e titre de champion de France pour le club ardennais.

Bonjour Alex, nouveau titre pour Rethel, le club n’est-il pas lassé de gagner chaque année ?

Alexandre Naud: Non, je pense qu’un club ne se lasse jamais de gagner. Un club traverse les décennies avec toujours autant de soif de vaincre. Un club c’est une histoire commune, un palmarès, c’est la direction, les supporters, les bénévoles et enfin les joueurs. Année après année, un club souhaite réaliser le meilleur. En revanche, un joueur peut, lui, se lasser effectivement.

Mais je peux t’assurer qu’à Rethel, le culte de la gagne est bien présent et que les joueurs sont tous impliqués dans cette quête d’excellence. Tous les ans, l’objectif est de remporter l’ensemble des compétitions. Ce qui nous réussit plutôt bien, le palmarès parle de lui même. Au fur et à mesure des années, il y a un certain turn-over qui s’effectue. Les joueurs qui « se lassent », pour reprendre tes termes, quittent le club et d’autres arrivent. Il est nécessaire de n’avoir que des joueurs psychologiquement prêts à aller chercher les titres et fiables dans les grands matchs. Donc pas de lassitude, le plus beau est de réussir à rester tout en haut, c’est une autre forme de satisfaction que d’aller chercher un premier titre.

Champion de France 2017photo : Black Ghost

Publiée par RHRA ( page officielle ) sur Lundi 5 juin 2017

Vous remportez le dernier match face à Garges sur le score de 6 buts à 2. Quelle a été la stratégie sur cette rencontre face à cet adversaire redoutable ?

Alexandre Naud: La stratégie a été de maintenir un défi physique permanent et un pressing haut. Il était indispensable de les empêcher de partir en contre-attaque. Ils sont redoutables à ce jeu-là, il ne fallait donc pas se faire piéger. Il était également important d’envoyer un maximum de tir sur leur gardien qui lui aussi est redoutable. Paradoxalement, Garges est une équipe qui nous réussit plutôt bien, mais contre qui nous sommes à chaque fois ultra concentrés et appliqués, car nous connaissons leurs qualités. Sur ce match, nous avons réussi à jouer notre jeu avec beaucoup de conservation de palet, d’attaques placées et de changement de rythmes.

Tu termines champion de France et d’Europe avec tes coéquipiers, comment juges tu ta saison d’un point de vue personnel ?

Alexandre Naud: Bilan de saison forcément ultra positif avec ces deux titres. La coupe d’Europe est le titre le plus prestigieux, nous sommes vraiment allez le chercher avec nos tripes. Le championnat, lui, c’est le plus long à aller décrocher, celui pour lequel on travaille chaque semaine depuis le mois de septembre, un travail de longue haleine. L’étau se resserre année après année, mais Rethel arrive encore à rester tout en haut.

Me concernant, je reste sur une année sportive délicate. Beaucoup de changements dans ma vie personnelle et professionnelle ont fait qu’il m’a été difficile de m’entraîner autant que souhaité et j’ai également manqué un certain nombre de matchs. Ceci étant dit, je pense avoir rempli mon rôle et nous sommes allé chercher deux gros titres alors malgré cela j’en reviens à te dire que le bilan est ultra positif pour moi.

Merci Alex et excellent été à toi !

Crédits Photos: Bulldogs Factory et Black Ghost